ARTICLES PARUS DANS LA PRESSE.

 

   

 


 


 

 

 

 

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Ghjuncaghju : la manifestation contre le centre d’enfouissement des déchets rassemble 200 personnes

 

Près de 200 personnes sont rassemblées à Ghjuncaghju ce samedi 11 juillet. Elles s’opposent à la création d’un centre d’enfouissement des déchets.

Publié le 11/07/2020 à 11h16

Près de 200 personnes sont rassemblées sur le site devant accueillir un centre d'enfouissement des déchets à Ghjuncaghju. • © Stéphane Lapera / France 3 Corse

Un abandon du projet d’installation d’un centre d’enfouissement des déchets grâce à une mobilisation populaire et politique. C’est ce qu’espèrent les membres de l’association Tavignanu Vivu à l’initiative de la manifestation qui se tient, ce samedi 11 juillet, à Ghjuncaghju sur le site qui doit voir naître la structure.
 

Sur place près de 200 personnes sont déjà présentes, parmi elles des membres des associations Zeru Frazu, Global Earth Keeper ou encore la fondation Umani ainsi que des politiques. Jean-Félix Acquaviva, député de la 2nde circonscription de Haute-Corse, est attendu dans les heures à venir.

"
Je pense que ce n'est que le début de cette grande mobilisation, assure Brigitte Filippi, porte-parole du collectif Tavignanu Vivu. On finira par se faire entendre, et montrer que l'eau c'est la vie, et qu'il faut la préserver."

 

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Déchets en Corse : appel à la mobilisation contre le centre d’enfouissement de Ghjuncaghju le 11 juillet

 

Le collectif Tavignanu Vivu, qui s’oppose à la création d’un centre d’enfouissement des déchets à Ghjuncaghju, appel à un rassemblement le 11 juillet prochain. Le 3 juillet dernier, la cour administrative d'appel de Marseille a confirmé la validité du projet.

Publié le 09/07/2020 à 10h08

« Nous citoyens disons non », écrit dans une publication Facebook le collectif Tavignanu Vivu. Non au centre de stockage et d’enfouissement des déchets de Ghjuncaghju dont l’installation a été validée par la cour administrative d’appel de Marseille le 3 juillet dernier.

Ainsi le groupe appel à un rassemblement, samedi 11 juillet à 9h30, sur le site du centre de stockage, lieu-dit « Fajo » RT50 afin de dire « 
non à un projet criminel qui serait la ruine écologique et économique de toute une région sacrifiée à des intérêts privés et des besoins à court terme. »
 

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Le 01/07/2020

Union Régionale des Groupements de Défense Sanitaire Apicole de Corse (URGDSA Corse)
urgdsacorse@gmail.com / 06.18.89.80.32
Siège Social : Station d’Altiani, Pont d’Altiani, RN 200, 20251 ALTIANI


Altiani, le 24 mars 2020


Objet : Bons de commande pour l’achat de traitements anti-varroas


Chères apicultrices, chers apiculteurs,


Le Programme Sanitaire d’Elevage (PSE) Apicole (2017-2021) de l’URGDSA Corse est destiné à
assurer les opérations de prophylaxie contre la varroose pour la filière apicole au niveau régional. C’est
à cet effet que nous vous adressons ci-joint le bon de commande pour l’achat groupé de traitements antivarroas.
Si vous souhaitez bénéficier de cette action de l’URGDSA de Corse, nous vous remercions de
bien vouloir nous retourner le bon de commande des traitements anti-varroa (et documents associés)
au plus tard le 22 mai 2020, accompagné de votre règlement à l’ordre de l’URGDSA Corse.
Le non-respect de cette date ne vous permettra pas de bénéficier de l’aide financière à la ruche
(annuelle) sur l’achat des médicaments.

Important apiculture conventionnelle :

Après 4 années de traitements ApiVar (amitraze), 2020
est l’année d’alternance régionale avec l’APISTAN (tau-fluvanilate), afin d’éviter tout
phénomène de résistance aux traitements.
Les distributions des traitements sont prévues comme suit :

CORSE DU SUD HAUTE-CORSE


Lieu
Mairie Annexe de Sarrola Carcopino
Rond-point de Baléone
20167 SARROLA CARCOPINO

Station du Pont d’Altiani RT 50
20251 ALTIANI

Dates et
horaires


Jeudi 23 juillet : 9h à 17h
Vendredi 24 juillet : 9h à 17h
Vendredi 21 août : 9h à 13h


Cas des décharges :

Document à remplir obligatoirement (voir pièce jointe) et à retourner en cas
d’empêchement de retrait des médicaments lors de la date fixée pour la distribution, afin de mandater
un autre apiculteur qui viendra les récupérer à votre place.

Cas des envois postaux :

Pour les petites commandes (maximum 5 Apistan et autres selon le type de
médicament), il sera possible de prévoir un envoi par colissimo suivi selon les tarifs en vigueur.

 

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COUPURE DU RESEAU ORANGE

 

 

Le réseau Orange a été rétabli dans le secteur d'Antisanti, suite à une coupure de la fibre

Lundi 10 février 2020 à 12:10 - Par Lauriane HavardFrance Bleu RCFM

L'équipe régionale d'Orange a été alertée d'une coupure de la fibre ce samedi soir. Cette panne a touché 600 clients dans le secteur d'Antisanti, sur la côte Est de la Corse. Des agents techniques ont rétabli le réseau ce lundi,  en début d'après-midi.

Vous avez peut-être été concernés par cet incident dans le secteur d'Antisanti, qui a touché 600 clients d'Orange. Une coupure de la fibre a été détectée ce samedi soir et a entraîné une panne de réseau, aussi bien au niveau des lignes téléphoniques que de la connexion internet. 

Six communes touchées par la panne

 

Depuis ce samedi soir, ce sont au total six communes de la côte Est de la Corse qui ont été touchées par cet incident : Antisanti, Zalana, Pietraserena, Giuncaggio, Altiani, et Vezzani. Des équipes techniques d'Orange étaient sur le terrain depuis ce dimanche matin pour rétablir le réseau. Il est à nouveau possible de téléphoner et de naviguer sur internet depuis ce lundi après-midi.

L'origine de cette panne reste encore inconnue. Cela pourrait être lié aux récentes intempéries qui ont touché l'île ou à un acte de vandalisme, volontaire ou involontaire.

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Altiani :

une assemblée générale de la chambre d’agriculture sur fond de tensions autour des aides européennes
 

L'assemblée générale de la chambre régionale d’agriculture s'est tenue à Altiani ce mercredi 20 novembre. La réunion s’est déroulée en présence de la préfète de Corse, sur fond de tensions autour des contrôles et du versement des aides européennes. 

Par France 3 Corse ViaStella

Publié le 20/11/2019 à 20:41

L’assemblée générale de la chambre d’agriculture, ce mercredi 20 novembre, a révélé le fossé entre les représentants du monde agricole et les représentants de l’État.
 
La confiance est rompue. « Vous n’êtes pas crédibles
 », a notamment dit Stéphane Paquet, le président de la chambre d’agriculture de Corse-du-Sud, faisant référence aux engagements que l’État n’a pas tenus. 

Ces engagements consistaient à faire reconnaître le maquis comme une zone de pâture
 et qui devait donc donner lieu à des primes de la part de l’Europe. Parmi les participants, personne ne croit à la menace plusieurs fois proférée selon laquelle les
institutions européennes pourraient appliquer une pénalité de 1.4 milliard d'euros à la France si la situation corse n’est pas réglée.
 

« L’agriculteur corse ne saurait être un bouc émissaire » 


Joseph Colombani, président de la chambre d’agriculture de Haute-Corse a d’ailleurs donné quelques exemple de difficultés rencontrées sur le continent. « L’agriculteur corse ne saurait être un bouc émissaire », a-t-il déclaré. 

De son côté, Josiane Chevalier, préfète de Corse, a tenté de minimiser. Elle a insisté sur le bon déroulement des contrôles qui sont pratiqués actuellement tout en ajoutant qu’une cellule de crise 
a été mise en place à la préfecture. 


 

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Travaux de mise en valeur

et reconstruction de la toiture de la chapelle San Michele.

 

AVIS D'APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

Client : Ville d'Altiani

Avis N° : AO-1946-24 

AVIS DE PUBLICITE

1 -POUVOIR ADJUDICATEUR :
COMMUNE DE ALTIANI 20251 ALTIANI

2 -RENSEIGNEMENTS :

Administratifs : COMMUNE DE ALTIANI, Tél : 04 95 48 84 80,
Techniques : M. Philippe GROSSI -Architecte DPLG, Tél : 04 95 10 11 75

3 -MODE DE PASSATION :
Procédure adaptée conformément au décret 2018-1075 du 3 décembre 2018 du Code de la Commande Publique. Le pouvoir adjudicateur indique se réserver la possibilité de négocier.

4-OBJET DU MARCHÉ:
Travaux de mise en valeur et re-construction de la toiture de la Chapelle San Michèle


5 -TYPE DE TRAVAUX : Exécution
6 -LIEU D'EXÉCUTION : 20251 ALTIANI Code NUTS : FR832.
7 -NATURE DES TRAVAUX : Le marché comporte un lot unique.
Il n'est pas prévu de décomposition en tranches. Les VARIANTES ne sont pas autorisées.
8 -DURÉE DES TRAVAUX : 5 mois de travaux + 1 mois de période de préparation
9 -FORME JURIDIQUE DU TITULAIRE : Entreprise individuelle, ou groupement d'entreprises solidaires
10 -PRÉSENTATION DES PLIS : Possibilité de présenter une offre pour un ou plusieurs lots.
Les dossiers seront rédigés en langue française uniquement.


Les entreprises auront à produire :
1 . Les documents administratifs :
- Les imprimés :
- Lettre de candidatureOE (DC 1 ou équivalent) Unique pour mandataire et sous-traitants ou co-traitants
Pour le mandataire et tous les sous traitants : -Déclaration du candidatOE (DC2 ou équivalent)
- Les renseignements suivants :
- Descriptif des capacités professionnelles, techniques et financières du candidat et les documents relatifs aux pouvoirs de la personne habilitée pour l'engager -Si le candidat est en redressement judiciaire, la copie du ou des jugements -Une déclaration sur l'honneur du candidat attestant qu'il ne tombe pas sous le coup d'interdiction mentionné aux articles L. 2141-1 et aux 1o et 3o de l'article L. 2141 -4 du décret 2018-1075 du 3 décembre 2018 du Code de la Commande Publique
- Les documents visés au décret no2018-1075 du 3 décembre 2018.
- Une liste sous format A4 de références identifiables pour les prestations équivalentes, au cours des 3 dernières années.
2 . L'Offre :
2.1 -L'Acte d'Engagement, y compris éventuellement, l'annexe relative à la sous-traitance. 2.2 -La décomposition du prix global et forfaitaire (D.P.G.F),
2.3 -Le CCAP,
2.4 -Le mémoire technique.

11 -DATE ET HEURE LIMITES DE RÉCEPTION DES PLIS :Jeudi 28 novembre 2019 à 12H00,

TRANSMISSION DE L'OFFRE DÉMATÉRIALISÉE EXCLUSIVEMENT VIA LE PROFIL ACHETEUR :https://www.achatpubiic.com
Pour les modalités de dépôt des documents, se référer au règlement de la consultation ou aux conditions générales du profil d'acheteur.,
12 -CRITÈRES DE JUGEMENT :
Candidatures : Capacité économique et financière, références professionnelles et capacité technique
Offres : Prix (40 %), Valeur technique (60 %)
13 -MODALITÉ D'OBTENTION DU DOSSIER : Le téléchargement du Dossier de Consultation des Entreprises est accessible sur le profil acheteur https:// www.achatpublic.com

Pour les modalités de retrait des documents, se référer au règlement de la consultation ou aux conditions générales du profil d'acheteur.

14 -INSTANCE CHARGÉE DES PROCÉDURES DE RECOURS ET AUPRES DE LAQUELLE DES RENSEIGNEMENTS PEUVENT ÊTRE OBTENUS CONCERNANT L'INTRODUCTION DES RECOURS :
Tribunal Administratif de BASTIA -Chemin Montepiano -20407 BASTIA Cedex

Tél : 04 95 32 88 66, Fax : 04 95 32 88 55.
15 -DATE D'ENVOI À LA PUBLICATION :28 octobre 2019.


Le Maire Pierre-Paul FRIGOSINI

 

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Par France 3 Corse Via Stella
Publié le 31/10/2019 à 12:49  Mis à jour le 31/10/2019 à 19:24

Altiani


 Une réunion s’est tenue à Altiani dans l’après-midi. Autour de la table : représentants de la majorité territoriale, mais aussi d’autres groupes politiques comme Per l’Avvene aux côtés des syndicats agricoles. 

Trois heures de discussions à huis clos ont abouti sur une nouveauté : « Des efforts devront être faits pour que les plus fragiles de ces éleveurs voient leurs exploitations sauvées au moment où la question se pose avec insistance. Une coordination sera créée dès la semaine prochaine de façon à mobiliser ces acteurs et à répondre à une situation d’urgence dans la cohésion des forces vives de Corse », indique Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse. 

Les négociations pour la prochaine politique agricole commune commencent en 2020. Si elles échouent, toute la politique agropastorale française pourrait être remise en cause. Une crise sur le long terme qui s’ajoute à une situation d’urgence. 



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Dans le rural, certains maires ont décidé de rendre leur écharpe

 

10 septembre 2019 à 17:58

Corse--Politique

ARCHIVES CORSE-MATIN

Là encore, rien n'a été officialisé. Mais dans les communes du rural, plusieurs maires sortants pourraient rendre leur écharpe.

Dans le Fium'Orbu-Castellu, on pense notamment à Solaro, où Jean-Baptiste Paoli ne sollicitera pas de nouveau mandat. Portée par un des élus de l'actuelle opposition, Guy Moulin-Paoli, seule une liste est pour l'heure déclarée pour le scrutin de mars 2020. Du côté de Pietrosu, Marinette Filippi a également décidé de rendre son écharpe. Une décision personnelle, précise-t-elle, qui n'engage qu'elle et pas sa majorité qui pourrait constituer une liste. L'opposition de 2014, portée par Julien Paolini, devenu entre-temps conseiller territorial dans les rangs de la majorité, sera assurément présente avec le même chef de file ou pas. Ailleurs, de Ghisoni à Serra-di-Fium'Orbu, en passant par Isulacciu, San Gavinu, Poghju et Lugu-di-Nazza, Chisà ou Vezzani, les maires en place défendront leur bilan respectif, avec des oppositions sérieuses dans certains cas, notamment à San Gavinu.

Sur le territoire de l'Oriente, il devrait y avoir aussi des changements à la tête des mairies du rural. Comme celui de Piedicorti, Victor Antonetti (notre édition d'hier) et celui d'Altiani, les maires de Pietraserena, Jean-Pierre Alessandri, de Pianellu, Mario Poletti, de Canale di Verde, Lætitia Casalta, céderaient la place, comme l'a déjà fait celui de Zalana, Laurent Marchetti. En revanche, à Antisanti, troisième commune du territoire, Anthony Alessandrini briguera bien un nouveau mandat. Idem à Tallone pour Christian Orsucci, à Aghjone pour André Casanova, à Casevecchie pour Jean-Toussaint Paolacci, à Chiatra et Pietra di Verde pour Pancrace Maurizi et Simone Nicoli. Les maires de Tox - nouvellement élu -, MoïtaMatraCampi - qui avait défrayé la chronique en 2014-, ZuaniAmprianiGhjuncaghjuPancheraccia seront aussi candidats à leur propre succession, avec des listes d'opposition ou pas.

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Afin de mettre un terme à la divagation animale, le sous-préfet de Corte, Sébastien Cecchi, a pris la décision d'organiser des battues administratives. Plusieurs bovins ont déjà été abattus en Haute-Corse.

Par France 3 Corse ViaStella

Publié le 12/08/2016 à 11:13 - Mis à jour le 12/08/2016 à 19:06.

C'est une première en Corse. Pour mettre fin à la divagation animale, fléau pour de nombreuses communes corses, le sous-préfet de Corte, Sébastien Cecchi, a adopté une mesure radicale : l'organisation de battues administratives afin d'abattre plusieurs bovins.

Une quinzaine de personnes des services de l'Etat ont entrepris de traquer les animaux errants sur les communes d'
Altiani, Piedicorte di Gaggio et Poggi di Venaco, toutes trois situées en Haute-Corse. Quatre bovins ont d'ores et déjà été abattus.

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La divagation des bovins : ce péril des routes corses

 

Par Noël Kruslin--13 juillet 2019 à 8:09

Corse--Société

 

Les vaches n'ont jamais été aussi nombreuses sur les routes secondaires du rural, y compris sur les axes touristiques. En Centre Corse, où le phénomène frise le scandale, les maires ne savent plus à quel saint se vouer.

C'est le genre de sujet où il est difficile de ne pas se répéter tant le problème est ancien, pour ne pas dire ancestral. Mais voilà, celui qui passe beaucoup de temps sur la route au volant de son véhicule, ne peut faire l'économie du constat récurrent : la divagation des bovins continue à empoisonner la société corse. Aller jusqu'à dire qu'elle s'amplifie aujourd'hui n'a rien de hasardeux.

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Déjà marqués au fer rouge, certains territoires du Centre Corse subissent la divagation de véritables troupeaux, plus ou moins importants selon les jours. Dans le Boziu, l'axe Alandu-Tralonca par le col de San Martinu n'est pas en reste, tout comme celui qui, à partir du pont d'Altiani, permet de rallier Erbajolo. Certes, ces routes sont loin d'être les plus fréquentées, mais d'autres, dont la vocation touristique est incontestable, sont également touchées par cette divagation qui s'accroît brutalement. C'est le cas de la Scala di Santa Regina qui ouvre sur la côte occidentale en passant par le Niolu et U Verghju, ou encore la vallée d'Ascu.

Comment ce fléau peut-il s'aggraver à ce point alors que, partout, les volontés d'y mettre fin s'expriment, et ce malgré le lien avec les dérives d'une filière agricole ?

La question demeure sensible, les petites communes restent les plus exposées, avec leurs maires en première ligne, lesquels ont tendance à relativiser, à crier leur ras-le-bol, voire à se partager entre les deux sentiments.

"C'est compliqué", confient ceux qui ressentent les inconvénients de la proximité avec des éleveurs qui sont souvent, à l'échelle d'un petit village, des amis, voire des parents. "Honnêtement, je ne suis pas du tout pour la mise à l'index, ni pour les fourrières", ose Antoine Versini, le maire de Cristinacce, commune d'une Corse-du-Sud sûrement moins affectée que la Haute-Corse.

"La divagation, c'est comme les déchets. Tant que le couperet ne tombera pas..."

 

Pour l'élu des Dui Sevi, la proximité doit être vue comme un atout. "Je ne suis pas le plus mal loti, mais quand je vois des vaches sur la route, j'appelle l'éleveur. Je suis pour régler le problème en essayant de travailler avec les éleveurs, les accompagner pour en finir avec ce fléau, en privilégiant, par exemple, les clôtures périmétrales."

D'autres maires, sans doute plus souvent confrontés à la divagation, s'emportent plus facilement en considérant que le phénomène s'aggrave, et pas seulement parce que les bovins sont plus nombreux sur la chaussée. "J'ai l'impression qu'on atteint le point de non-retour, peste Paul Parigi, le maire de Santa Lucia di Mercoriu, en observant "de nouvelles pratiques inadmissibles. Au-delà des vaches de nos éleveurs, que l'on reconnaît facilement, il y en a d'autres qui viennent de plus loin. Elles ont été lâchées, la nuit, par des bétaillères après que l'on ait pris soin de leur ôter tout signe distinctif. À la fin de l'été, elles seront récupérées, et on leur remettra les bagues."

Aujourd'hui, celui qui appartient également à la majorité territoriale en arrive à prôner "l'abattage systématique. Que voulez-vous faire ? On est en présence de faits insurmontables. On ne va quand même pas en arriver à fermer les villages pour pouvoir laisser les animaux en divagation. Pour moi, ce problème est comparable à celui des déchets en Corse. Tant qu'une loi ne permettra pas de faire tomber un vrai couperet, on n'évoluera pas."

La divagation, c'est la triple peine : dérive agricole, image déplorable de la Corse, insécurité sur la voie publique. C'est ce dernier point qui préoccupe en premier lieu Pierre-Paul Frigosini, le maire d' Altiani dont le territoire s'étend également sur 6 km de la RT 50 entre Corte et Aleria. "C'est là, sur les longs tracés en ligne droite que le danger est le plus grand. Sans vouloir crier victoire, je constate, en ce moment, que les bovins y sont quand même moins nombreux. Pour le reste, c'est vrai que les routes secondaires sont encombrées par les bovins, mais pour nous autres maires, le problème est ingérable. Entre la loi et ce que l'on peut vraiment faire, la marge est considérable. La solution, si elle arrive, un jour, ne peut venir que de plus haut, à savoir de l'État où de la CdC."

Au mois de mai 2016, c'est justement sur la commune d' Altiani que la RT 50 a été le théâtre d'un drame. Le décès de Claude Cesari à la suite d'une collision avec un bovin au guidon de sa moto.

Plus de trois ans après, sa veuve, Nathalie, regrette de ne pas voir les choses évoluer. "C'est vrai qu'après la mort de Claude, il y a eu une levée de boucliers, des réactions à chaud... Et puis plus rien. Je n'arriverai jamais à comprendre pourquoi on n'arrive pas à régler un tel problème. Partout ailleurs, dans les autres régions, il y a des vaches, mais jamais sur la route."

Si elle s'interroge encore, Nathalie Cesari entrevoit malgré tout une explication : "Dernièrement, sur internet, j'ai pris connaissance du montant faramineux des primes. Je comprends que personne ne bouge..."

 

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Didier Guillaume : « Je suis venu dire aux Corses : Prenez-vous en main ! Vous avez tout pour réussir ! »

 

Rédigé par Nicole Mari le Mardi 25 Juin 2019 à 19:33


 

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Didier Guillaume, est en déplacement en Corse pour deux jours. Il a débuté son marathon en Haute-Corse par la plateforme Stella Mare spécialisée en ingénierie écologique marine et littorale, avant de se rendre sur le chantier du futur pôle Viande et du futur siège des Chambres d’agriculture à Vescovato. La filière élevage a occupé l’essentiel du menu de l’après-midi avec les visites de la coopérative Corsia du domaine de Casabianda à Aleria, du site de l’ODARC à Altiani et l’exploitation de Philippe Flori à Riventosa. Mercredi, la visite se poursuivra en Corse du Sud à Sarrola et Azilone sur le même thème. Didier Guillaume a expliqué, à Corse Net Infos, qu’il était venu pour changer de méthode et dire aux agriculteurs corses de se prendre en mains !

 

- Quels objectifs motivent cette visite en Corse ? 
- Mes objectifs sont multiples, mais ont une orientation : celle de venir, de la part du gouvernement, dire aux Corses : « Prenez-vous en main ! Vous avez tout pour réussir ! ». L’agriculture corse a un avenir incroyable ! Elle a, à peu près, tout ce qu’il faut pour réussir. Il faut simplement que les agriculteurs se prennent en mains. Il faut bâtir des filières économiques agricoles, d’amont en aval pour qu’elles soient structurées et qu’elles permettent d’organiser le développement économique et des revenus pour les agriculteurs. 
  
- Est-ce la raison de cette visite du chantier des futurs sièges des Chambres d’agriculture ? 
- Oui. Nous visitons la Maison de l’agriculture corse qui va accueillir la Chambre d’agriculture, mais aussi beaucoup de partenaires. C’est la vitrine de ce que sera l’agriculture corse de demain, de ce qu’elle est déjà. La Corse est une région qui a deux Chambres départementales d’agriculture et une Chambre régionale. Il faut absolument que ces Chambres arrivent à un recoupement et à travailler ensemble, qu’elles travaillent aussi avec l’ODARC qui est un organisme payeur. L’ODARC est une référence importance en Corse. C’est, pour moi, une pièce maitresse du développement de l’agriculture. Cette vitrine agricole est, donc, absolument exceptionnelle ! 
  
- En quoi l’est-elle ? 
- Ici, vous avez une marque fabuleuse : cette marque, c’est la Corse ! Combien de gens cherchent à manger du brocciu, de la coppa, du jambon, du saucisson… de la nourriture corse. Cette marque doit être encore mieux valorisée. Des filières sont déjà organisées et fonctionnent bien comme la viticulture qui est de grande qualité avec le Bio, le HVE, la haute valeur environnementale, comme les agrumes, les légumes... Il n’en faut pas beaucoup pour que tout cela redémarre et que la Corse soit vraiment au niveau de développement économique et agricole qu’elle mérite. 
  
- Pourquoi avoir axé toute votre visite uniquement sur la filière viande ? 
- Parce que c’est la filière d’avenir qui n’est pas structurée. Mais on ne parle pas que de ça, on parle de tout. Ce matin, j’étais à Stella Mare, c’est un pôle exceptionnel, national et international, pour la mer et le poisson. Ce qui est fait en Corse peut servir aussi pour les océans. Nous avons, ensuite, visité le site du pôle Viande qu’il est indispensable de mettre en place. Aujourd’hui, des éleveurs abattent leurs agneaux très tôt pour faire du lait parce que produire des agneaux ne rapporte pas. Nous avons la volonté de créer un véritable pôle structurant, là encore d’amont en aval, avec un abattoir, de la transformation. Ce qui permettra aux éleveurs de faire abattre leurs agneaux sur place, de les transformer, de créer de la valeur ajoutée. C’est bon pour la Corse et pour l’agriculture corse. 
  
- Par quels moyens l’Etat entend-il aider à la structuration de la filière Viande ? 
- Aujourd’hui débute l’acte 1 de ce travail. Nous avons parlé avec les présidents des Chambres d’agriculture. Je verrai, demain, le président de la Chambre de Corse du Sud. Nous travaillons évidemment avec les services de l’Etat. Une nouvelle directrice de l’agriculture et de la forêt va être mise en place sous la houlette de la préfète de région et des préfets. Nous allons organiser des groupes de travail pour avancer. La structuration de la filière viande est absolument essentielle ! J’ai fixé un délai de six mois, d’ici à la fin de l’année, pour bâtir le projet d’ensemble avec des points d’étape. Tout ne sera pas réglé évidemment, mais après nous pourrons regarder les choses plus clairement avec l’Union européenne et les aides de la PAC (Politique agricole commune). 
  
- Ce qui ne sera pas simple ? 
- L’Union européenne a la Corse dans le viseur – mais pas qu’elle ! – Peut-être que des déclarations ont été faites, qui n’auraient pas du être faites comme elles l’ont été… Je ne suis pas là aujourd’hui pour regarder dans le rétroviseur. Je suis là pour régler les problèmes et pour avancer. L’appel que je lance est un appel à l’agriculture corse et aux agriculteurs corses : « Prenez votre destin en mains, avançons ensemble, co-construisons le projet agricole corse pour les années qui viennent ! ». Tous ceux, qui voudront venir, seront aidés. Nous aiderons les jeunes à s’installer, nous les aiderons aussi par les fonds de la PAC que nous sommes en train de négocier. 
  
- Ces négociations s’avèrent difficiles. Quelles sont vos inquiétudes et vos demandes à Bruxelles ? 
- Nos demandes sont essentielles ! Le budget de la politique agricole commune ne peut pas être la variable d’ajustement du budget de l’Union européenne. Donc, ce budget ne peut pas baisser plus que la quote-part du Royaume Uni. Le départ de ce dernier va faire baisser le budget et les dépenses. Nous demandons, d’abord, que le budget de la PAC soit maintenu au niveau des 27 Etats-membres au lieu des 28. Il faut, ensuite, que la PAC continue d’être forte Je souhaite que nous puissions aider directement les agriculteurs. Les aides directes du premier pilier sont indispensables ! Elles doivent perdurer. Les agriculteurs ne veulent pas vivre de subventions, ils veulent vivre des revenus de leur travail. Sauf que l’on constate que la plupart en sont loin… S’il n’y avait pas ces subventions, ce serait difficile. Ensuite, nous devons travailler à la transition agro-écologique et absolument prendre ce virage-là. La Corse, pour le coup, y est prête. C’est vraiment l’île de l’agro-écologie, du Bio et des produits de qualité par essence. Il faut avancer dans cette direction. Enfin, il faut aider aux structurations économiques et, évidemment, mettre des filets de protection pour faire face aux aléas économiques ou sanitaires. L’aspect sanitaire est essentiel. C’est un point sur lequel nous travaillons. Les animaux, qui divaguent, posent des problèmes dont les conséquences peuvent être terribles. 
  
- L’Union européenne ne reconnaît plus la spécificité des parcours pastoraux corses, ce qui met les éleveurs de l’intérieur en grande difficulté. Quelle est votre position sur ce point-là ? 
- Je ne peux pas avoir de position autre que celle de la Commission européenne qui dit qu’il y a eu de mauvaises déclarations… On va essayer de régler les situations au cas par cas et territoire par territoire. Je ne peux pas en dire plus. Mon objectif aujourd’hui est de faire en sorte que la filière redémarre. La décision de la Commission européenne, les Corses devront s’y soumettre. 
  
Propos recueillis par Nicole MARI. 

 

 

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CORSE VIASTELLA - HAUTE-CORSE

Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture, en visite en Corse

 

Le planning est chargé pour Didier Guillaume, qui, durant deux jours, va traverser la Corse à la rencontre des agriculteurs insulaires. 
Et les sujets de discussion ne manquent pas...

50 tonnes de fourrage ont ete distribues dans le centre corse aux eleveurs

Par Sébastien Bonifay

Publié le 25/06/2019 à 10:17

Je serai un inlassable militant, défenseur et promoteur de la ruralité et de l'agriculture française.
 

Le discours tenu par Didier Guillaume en octobre dernier, lors de son arrivée à l'hôtel de Villeroy, n'avait rien de nouveau.

Mais depuis huit mois, le ministre de l'agriculture français arpente la France, pour tenter de convaincre que ce n'est pas uniquement un voeu pieux. 

Aujourd'hui et demain, c'est en Corse qu'il se rend, pour rencontrer les agriculteurs insulaires. 
(Ou du moins certains, le syndicat Via Campagnola a fait savoir hier soir qu'il n'avait pas été convié à la visite ministérielle.) 

  Du côté de la chambre d'agriculture, on veut mettre l'accent sur l'élevage, sous toutes ses formes, et
son potentiel.
 
Un sujet majeur sur l'île, qui a été au coeur de dossiers polémique.
De la question des 
fraudes, détectées par les commissaires européens, à la Politique Agricole Commune, en passant par la reconnaissance des parcours, sans oublier les aides à la production...

Pour Joseph Colombani, président de la chambre d'agriculture de Haute-Corse, c'est une période charnière pour le secteur, et il faudra profiter de la présence du ministre pour prendre certains dossiers à bras-le-corps:

 

Le principal problème qui'il nous faut résoudre dans l'immédiat, c'est l'aspect juridique, c'est la reconnaissance de nos parcours peu productifs...
C'est une période transitoire jusqu'à la prochaine P.A.C., et cette période est nécessaire pour parvenir à obtenir cette mise en valeur, cette sortie des friches, pour rendre plus productifs nos parcours.
A condition de pouvoir régler le problème de l'accès au foncier.



Pour tenter de convaincre Paris, les chambres veulent mettre en valeur des projets qui avancent, et ont prévu une visite, sur deux jours, plutôt chargée.

Aujourd'hui dans la plaine orientale, à Biguglia, Vescovato, Migliacciaru, Aleria et bien sûr l'ODARC, à

Altiani. 


Et demain à Sarrola-Carcopino, en Corse-du-Sud. 


 


 

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Altiani : Voiture en feu sur la route territoriale

 

Rédigé par  le Jeudi 13 Juin 2019 à 17:08

 

Une voiture s’est enflammée ce jeudi matin vers 10 heures après le pont d’Altiani sur la route territoriale. Les flammes ont gagné la végétation mais elles ont été vite maîtrisées par les pompiers de Corte.

 

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COMMUNE D’ALTIANI (Haute Corse) 20200
Etude de Maîtres Jacques BRONZINI de CARAFFA et Thomas LEANDRI
Notaires Associés
1, rue Luiggi Giafferi 20200 BASTIA
Tel : 04.95.31.25.10/Fax 04.95.32.55.62
Email : leandri-bronzini-decaraffa@notaires.fr


AVIS DE CREATION DE TITRE DE PROPRIETE


Date de l’acte : 29 Avril 2019
Suivant acte reçu par Maître Thomas LEANDRI, Notaire associé à BASTIA (20200) 1,
rue Luiggi Giafferi,
Il a été dressé conformément à l’article 1 de la loi du 6 Mars 2017 :
Un acte de notoriété constatant une possession répondant aux conditions de la
prescription acquisitive et aux dispositions des articles 2261 et 2272 du Code Civil, à la requête
des personnes suivantes :


1°/Madame Blanche Marie Louise STRIPPE, Conseillère d’Orientation psychologue,
demeurant à BASTIA-20200- 12, Bd Auguste Gaudin.
Née à MEKNES (Maroc) le 15 Janvier 1947.
Epouse de Monsieur Bernard Paul BOULANGEOT avec lequel elle est mariée sous le
régime de la communauté d’acquêts à défaut de contrat de mariage préalable à leur union
célébrée à la mairie de BASTIA (20200) le 10 Juillet 1993.
Ce régime n’a subi aucune modification conventionnelle ou judiciaire depuis.
De nationalité Française.
Résidente au sens de la réglementation fiscale.


2°/ Madame Henriette Louise STRIPPE, cadre retraitée, demeurant à BASTIA-20200-
Le Palais de la mer.
Née à MEKNES (Maroc) le 24 Décembre 1948.
Divorcée de Monsieur Césaire COLOMBANI, suivant jugement rendu par le Tribunal
de Grande Instance de BASTIA (Haute Corse) le 15 Novembre 2005 et non remariée.
Non liée par un pacte civil de solidarité.
De nationalité Française.
Résidente au sens de la réglementation fiscale.


3°/ Monsieur André Victor BARTHELET, retraité, demeurant à LE MAYET DE
MONTAGNE-03250- 2, Avenue Joseph Monat.
Né à MEKNES (Maroc) le 25 Avril 1952.
Epoux de Madame Frédérique Marie-Germaine MOUTON avec laquelle il est marié
sous le régime de la séparation de biens pure et simple en vertu son contrat de mariage reçu par
Maître Vincent BRONZINI de CARAFFA, alors Notaire à BASTIA le 17 Décembre 1979 préalable à
son union célébrée à la mairie de NICE le 5 Janvier 1980.
Ce régime n’a subi aucune modification conventionnelle ou judiciaire depuis.
De nationalité Française.
Résidente au sens de la réglementation fiscale.


4°/ Madame Jacqueline Marguerite BARTHELET, Retraitée demeurant à SAN
MARTINO DI LOTA-20200- Résidence Elba, Pietranera.
Née à MEKNES (Maroc) le 11 Décembre 1955.
Epouse de Monsieur Don César Jean André TRISTANI avec lequel elle est mariée
sous le régime de la communauté d’acquêts à défaut de contrat de mariage préalable à leur union
célébrée à la mairie de SANTA REPARATA DI MORIANI (Haute Corse ) le 17 Décembre 1981.
Ce régime n’a subi aucune modification conventionnelle ou judiciaire depuis.
De nationalité Française.
Résidente au sens de la réglementation fiscale.


Désignation des biens


Article un

DÉSIGNATION
A ALTIANI (HAUTE-CORSE) 20251, ,


Une maison d'habitation comprenant:
- un sous sol composé de deux caves, d'un point d'eau/buanderie,
- un rez-de-chaussée composé d'une entrée, d'une cuisine, d'une chambre avec WC,
un salon et d'un point d'eau sous les escaliers,
- un premier étage composé de deux chambres, un petit salon, un balcon avec WC,
- un deuxième étage composé de combles aménagés, un grand palier, une chambre et
une partie non aménagée.
Cadastré :
Section N° Lieudit Surface
A 270 Altiani 00 ha 00 a 79 ca


Article deux


DÉSIGNATION
A ALTIANI (HAUTE-CORSE) 20251,


Les parcelles de terre suivantes:
Section N° Lieudit Surface
A 0114 FONTANA 00 ha 00 a 18 ca
A 0179 BIGNUCCIA 00 ha 02 a 70 ca
A 0269 CHIOSTRA 00 ha 00 a 30 ca
A 0569 CAVELLE 00 ha 09 a 55 ca
A 0570 CAVELLE 00 ha 10 a 95 ca
A 0607 GIOVACCIO 00 ha 07 a 16 ca
A 0616 GIOVACCIO 00 ha 18 a 29 ca
A 0662 SUERE 00 ha 00 a 40 ca
A 0680 SCALELLA 00 ha 10 a 67 ca
A 0681 CAPELLO 00 ha 17 a 59 ca
A 0686 CAPELLO 00 ha 23 a 33 ca
A 0687 CAPELLO 00 ha 04 a 93 ca
A 0765 PIETRE BIANCHE 00 ha 28 a 00 ca
B 0058 SORBO 00 ha 50 a 10 ca
B 0059 SORBO 00 ha 23 a 20 ca
B 0117 FONTANELLA 01 ha 20 a 47 ca
B 0218 PORCELLO 01 ha 50 a 79 ca
B 0328 STRIPASSE 00 ha 91 a 05 ca
C 0209 TERRAZZA 00 ha 04 a 50 ca
C 0235 BEULI 00 ha 00 a 40 ca
C 0273 FOCCE 00 ha 05 a 98 ca
C 0297 PETRAJO 00 ha 09 a 43 ca
C 0304 RONDACCIA 00 ha 38 a 87 ca
C 0328 VELLANA 00 ha 12 a 39 ca
C 0514 TANELLA 02 ha 49 a 58 ca
D 0174 EMANI 01 ha 14 a 49 ca
E 0037 SORBO 02 ha 07 a 89 ca
A 9 Teghia BND d''une superficie totale de 62a
89ca
00 ha 31 a 45 ca
E 2 Lutriani BND d'une superfiicie totale de 10a
80ca
00 ha 05 a 40 ca
B 255 Pozze Polente BND d'une superficie totale de
62a 75ca
00 ha 31 a 38 ca
A 544 Villa BND d'une superficie totale de 53a 94ca 00 ha 02 a 24 ca
A 608 Giovaccio BND d'une superficie totale de 11a
56ca
00 ha 07 a 71 ca
A 630 Pietre Bianche BND d'une superficie totale de
1ha 69a 08ca
00 ha 84 a 54 ca
D 184 Emani BND d'une superficie totale de 91a 52ca 00 ha 61 a 02 ca
D 110 Rivatorta BND d'une superficie totale de 9ha
66a 90ca
04 ha 83 a 45 ca
C 32 Chiostrone BND d'une superficie totale de 1a
97ca
00 ha 00 a 98 ca
C 93 Scarafajola BND d'une superficie totale de 5a
24ca
00 ha 01 a 24 ca
B 327 Stripasse BND d'une superficie totale de 3ha
36a 75ca
01 ha 69 a 93 ca
D 119 Aja A Valle BND d'une superficie totale de 1ha
39a 93ca
00 ha 69 a 96 ca
E 282 Lutriani BND d'une superficie totale de 7ha 02a
42ca
03 ha 51 a 21 ca


Conformément à l’article 1 de la loi du 6 Mars 2017 :
« Lorsqu’un acte de notoriété porte sur un immeuble situé en Corse et constate une
possession répondant aux conditions de la prescription acquisitive, il fait foi de la possession, sauf
preuve contraire.
Il ne peut être contesté que dans un délai de 5 ans à compter de la dernière des
publications de cet acte par voie d’affichage, sur un site internet et au service de la publicité
foncière.


Pour avis
Maître Thomas LEANDRI

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INCENDIES

 

Dans la nuit du 2 au 3 mai 2019, 4 engins de chantier, appartenant à 3 sociétés de BTP, ont été incendiés sur les communes d’Erbajolo, Bustanico, et Altiani

Le parquet de Bastia a ouvert une enquête, confiée à la gendarmerie.


Deux autres ont été brûlés hier matin, une nouvelle fois à Erbajolo et Bustanico. 

                   
Le caractère volontaire de l'incendie a été confirmé par Caroline Tharot, procureur de Bastia. 

 

Publié le 05/05/19, mis à jour le 06/05.

 

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Les terrasses de Lutriani misent sur le bio et le naturel

 

Par Serena Dagouassat--06 novembre 2018 à 18:54

Corse--Economie


Revenir aux fondamentaux, cultiver la terre et surtout partager. Voilà le principal objectif de Julie et Bruno Tomasi qui se sont lancés il y a peu dans le maraîchage.

Ce jeune couple, qui a longtemps vécu en Nouvelle-Calédonie, a voulu avant tout se rapprocher d'une agriculture plus saine, plus écologique :"Nous avons toujours été très sensibles à la protection de l'environnement et sortir de ce système de surconsommation était pour nous une nécessité, souligne Julie. Cela a permis également à nos enfants de retrouver certaines saveurs qu'ils n'avaient plus l'habitude de trouver dans la grande distribution."

C'est à travers ces nouveaux goûts, ces légumes anciens comme la poire de terre ou encore de jolies carottes violettes qu'ils ont voulu redonner l'envie aux consommateurs de cuisiner des produits sains : "Chez nous, tout le monde est le bienvenu, notre principale volonté est de partager avec les gens des idées de recettes, d'accompagner la personne qui vient chercher ses légumes, de lui donner des conseils, d'échanger tout simplement, décrit Bruno. Nous souhaitons redonner une certaine liberté à travers des produits qui sont différents de ce que l'on peut trouver habituellement. D'ailleurs nous insistons sur le fait que nos fruits et légumes sont vendus directement sur l'exploitation, pour nous permettre de les cueillir à maturité et donc de garder toute leur qualité au moment de la dégustation."

Une volonté de revaloriser l'agriculture

 

La famille Tomasi ne compte cependant pas s'arrêter en si bon chemin. Au contraire, l'innovation dans ce domaine reste un de leur principal objectif. Ne rien faire mécaniquement et se servir de produits naturels : "Nous avons des projets plein la tête, assure Julie. Mêmesi à l'heure actuelle, nous utilisons des moyens mécaniques pour défricher nos terrains, nous souhaitons avant tout garder cette authenticité, cet amour de la terre. Dans un avenir proche, nous voulons par exemple construire des bassins de rétention d'eau pour pouvoir arroser nos produits de façon naturelle et toujours dans le respect de l'environnement. Il y a également une volonté de devenir autonome, de cultiver des céréales, mais aussi de faire de l'élevage. Nous recevrons d'ailleurs bientôt un troupeau de brebis, afin de faire nous-même nos propres produits laitiers que nous proposerons évidemment à nos clients."

À travers cette nouvelle activité, Bruno et Julie Tomasi souhaitent éveiller les consciences, donner l'envie aux gens de revenir à des valeurs plus respectueuses de la nature. Pour eux, se lancer dans le maraîchage, c'est avant tout donner de l'amour aux gens : "Les petits producteurs restent essentiels dans notre société, nous ne pouvons pas laisser l'agro-industrie prendre le dessus, martèle Bruno. Nous voulons donner le choix aux consommateurs de mieux manger, qu'ils deviennent acteurs de leur propre alimentation, c'est le message que nous voulons faire passer. Nous encourageons les jeunes à revenir à des valeurs qui sont pour nous nécessaires et primordiales. Ce sont les acteurs de demain et ce sont eux qui doivent préserver leur terre et la valoriser pour justement, contrer cette société de consommation."

Une belle philosophie, un producteur toujours plus proche du consommateur et surtout du partage, à travers cet amour de la terre.
 

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Vendredi 17 août 2018

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Charcuterie : les craintes des éleveurs porcins AOP de Corse

 

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Le syndicat « Salameria Corsa » s'inquiète de la mise en place d'une IGP, une indication géographique protégée accordée à un consortium de salaisonniers sur différents produits de charcuterie. Une nouvelle appellation moins contraignante que la traditionnelle AOP.

 

Par France 3 Corse ViaStellaPublié le 24/04/2018 à 09:50

Purcaghju à Cuttoli, Felix Torre fait partie des 75 éleveurs insulaires installés en AOP (appellation d'origine protégée). De l'élevage à l'affinage en passant par la transformation, l'agriculteur doit respecter de nombreuses contraintes liées à l'alimentation, à l'altitude, mais aussi et surtout à la race des porcs élevés.

Ces derniers sont obligatoirement d'origine corse. « 
Il faut travailler en AOP, travailler avec la race Nustrale pour les cochons. Là où c’est contraignant, c’est l’alimentation. L’aliment truies quand elles sont en mise bas, les porcelets, au sevrage, on met un aliment pendant trois ou quatre mois. Après, on passe à la farine d’orge et au petit-lait. Surtout, il faut que ça soit fini à la châtaigne et aux glands », énumère Félix Torre.

 

 

Prisuttu, Coppa et Lonzu


L'AOP, accordée en 2014, est unique en France pour de la charcuterie. Elle concerne trois produits : le Prisuttu, la Coppa et le Lonzu. Une appellation très contraignante, mais qui est synonyme d'authenticité et de typicité pour le consommateur.

Mais cette année, une nouvelle identification pourrait voir le jour, une IGP pour indication géographique protégée. « IGP Île de Beauté » pour sept produits différents à la demande du consortium des salaisonniers de Corse. Des producteurs industriels.


 

« Pas de matière première corse »


Si là aussi un cahier des charges existe, il est beaucoup moins contraignant de l'élevage à l'affinage, notamment en ce qui concerne la race des porcs élevés. Pas forcément d'origine corse.

Pour les éleveurs AOP, cette indication porte à confusion. « Je pense que l’IGP va tromper le client. Il va arriver, il va faire les marchés, les foires, il va y avoir de la charcuterie en AOP en fermière et va y avoir celle-ci avec l’IGP. Elle va récupérer ‘Île de Beauté’ et ‘Corsica’, et ça n’a rien à voir, ça n’a pas de matière première corse », souligne Félix Torre.

Le syndicat « Salameria Corsa » qui regroupe producteurs AOP et fermier se réunira demain à
ALTIANI pour s'opposer à cette nouvelle identification. 


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Migliacciaru : entrée en tracteur des agriculteurs sur le terrain

Par B. I.-L.--21 avril 2018 à 19:17

Haute-Corse

 

Dès le lever du jour, hier matin, une vingtaine d'agriculteurs ont décidé d'investir le terrain de l'Odarc de Migliacciaru par la force : À l'aide de tracteurs, ceux-ci ont forcé la clôture - emportant une partie du grillage et un petit chalet de bois sur leur passage - afin de commencer le labour.

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Un acte de "piraterie" justifié par un impératif calendaire : "Il y a urgence, la préparation des sols doit être réalisée maintenant, sinon nous n'aurons pas la possibilité de fournir du fourrage aux agriculteurs corses, détaille Loulou Colombani, portant la double casquette de président de la fédération départementale des syndicats d'exploitation agricoles de Haute-Corse (FDSEA 2B) et de la chambre régionale d'Agriculture de Corse. Avec le contexte de sécheresse liée au changement climatique, ce pôle expérimental de fourrage est une nécessité."

À l'origine de cette opération coup de poing, un litige sur l'exploitation de ce terrain - propriété de l'office du développement agricole et rural de la Corse (Odarc) - exploité depuis plusieurs années par l'association La clé des champs, qui s'appuie sur un précédent accord oral, sans convention écrite. Le président de l'Odarc, Lionel Mortini avait saisi le tribunal administratif (TA) pour demander l'expulsion de cette association, afin de mettre en place un pôle expérimental agricole, voté par l'Odarc, l'office de l'environnement et l'office hydraulique (voir notre édition de mardi).

Mais le TA a jugé que la situation juridique ne permet pas d'expulser la Clé des champs. "La délibération permet à l'association de rester jusqu'au 7 octobre, pour terminer la saison, reprend Loulou Colombani. Et l'exploitation de la parcelle qu'ils ont travaillée ainsi que la maîtrise du bâtiment. Ce que nous voulons, c'est que tout le monde puisse travailler cette terre jusque-là. Nous laissons la surface qu'ils ont travaillée intacte, ainsi que le hangar - ce qui représente moins d'un hectare - et nous avons commencé à labourer le reste, soit 22 hectares sur les 23 que comprend le terrain." Sur la question de l'illégalité de cette action, le président de la FDSEA défend : "Elle est illégale sur la forme, mais pas sur le fond."

 

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Réunion de crise lundi à la station d'ALTIANI

 

À bord de leurs tracteurs, les agriculteurs ont donc labouré une partie du terrain aux côtés du groupement régional des fourrages de Corse (GRFC), des jeunes agriculteurs (JA), de Loulou Colombani et Jean-Marc Venturi, vice-président de la chambre d'agriculture. Si le début de leur action a provoqué quelques tensions, les gendarmes présents sur place ont fait le choix de jouer le rôle de modérateur, afin d'éviter de jeter davantage d'huile sur le conflit.

"Ce projet expérimental a pour vocation de travailler sur de nouvelles semences insulaires, des techniques de culture et d'irrigation, dans l'objectif de labelliser une production locale de fourrage", poursuit Loulou Colombani.

Ce lundi, la problématique de la mise en place de ce projet sur le terrain de Migliacciaru devrait être abordée lors d'une réunion au centre de l'Odarc d'Altiani entre le sous-préfet de Corte, Sébastien Cecchi, le président de l'Odarc, Lionel Mortini et le maire de la commune de I Prunelli di Fium'Orbu, Pierre Siméon de Buochberg.

 

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Corse : sept monuments, dont un situé à Altiani, en lice pour le loto du patrimoine

 

>Société|Julien Argenti|05 avril 2018, 10h57|

 

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Les remparts de Bonifacio(Corse-du-Sud) font partie des sept sites retenus pour participer à la loterie du patrimoine, qui devrait financer leur restauration. 

Jean-Pierre Belzit/MAXPPP

 

Sept sites insulaires ont été retenus pour ce concours à l’initiative de Stéphane Bern. L’opération de restauration serait financée par la Française des Jeux.

 

Quel est le point commun entre la tour Sainte-Marie de Rogliano, le couvent Saint-François de Pino, la chapelle Saint-Michel d’Altiani ou encore les remparts de la citadelle de Bonifacio ? Ce n’est pas l’architecte et encore moins la date de construction. Tous sont présélectionnés pour la grande loterie du patrimoine, qui aura lieu au mois de septembre. Et ils ne sont pas les seuls sur l’île. En tout, sept sites corses, ont été retenus pour cette opération de restauration du patrimoine. Citons également le canal de la Gravona, la chapelle du Saint-Nom-de-Marie à Bastia et enfin, le pont de Negro à Olmeta.

 

Confiée au journaliste Stéphane Bern, cette mission va être réalisée en partenariat avec la Française des Jeux. Des tickets à gratter seront édités pour promouvoir ces monuments en péril. D’ici là, une dernière sélection va être effectuée par des experts, faisant passer de 250 à une centaine, le nombre de sites.

20 millions d’euros espérés

 

Sur l’île, cette initiative est applaudie. Aussi bien dans les mairies que dans les bureaux de tabac. « J’ai l’habitude de cocher des cases à l’Euro Millions, de miser sur des chevaux au PMU et même de parier au Loto Foot, confie François Marie, habitant du Cap Corse. Là, je vais pouvoir joindre l’utile à l’agréable. En jouant pour sauver mon patrimoine. »

Ce grand loto devrait permettre de recueillir 20 millions d'euros. Et pour la première fois de l’histoire, il n’y aura que des gagnants.

 

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Le test d'aptitudes naturelles a réuni des dizaines de cursini

Par Mario Grazi--25 mars 2018 à 10:03

Société

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Le succès a donc été au rendez-vous de cette deuxième édition du test d'aptitudes naturelles polyvalent organisé par le club du cursinu à la station expérimentale de l'Office du développement agricole et rural de la Corse (Odarc), à Altiani. Et le président, André Ferrari, ne cachait pas sa satisfaction : "C'est important que les propriétaires comme les éleveurs se mobilisent pour participer à cette manifestation consacrée au Tan et à la confirmation des cursini. C'est une manière de continuer à travailler en faveur de la reconnaissance internationale de la race".

Une reconnaissance qui ne pourra se faire que dans 5 ans "puisque nous devons attendre 20 ans après l'inscription de la race à la centrale canine", a poursuivi André Ferrari.

Et ils sont venus nombreux de toute la Corse présenter leurs chiens à la confirmation ainsi qu'au Tan, mis en place l'an passé. Le chien est d'abord présenté au test de sociabilité. Sous la houlette de Jean-Dominique Rossi, le cursinu est lâché pour tester sa réaction au milieu de la foule avant de subir le test du coup de feu.

Une fois cette première épreuve réussie, le chien est mis en présence d'un troupeau de brebis. "Il s'agit ici de voir comment le chien se comporte et s'il a les qualités pour diriger un troupeau. Le troisième test concerne la chasse sur un sanglier mécanique. Mais il est certain que le cursinu réagit mieux en présence d'un vrai sanglier", explique André Ferrari.

 

Rendez-vous le 9 juin à Ajaccio

 

Antoine-François Battini a amené ses deux chiens, Chisà et Mascherone. Ils sont déjà confirmés mais sa passion pour cette race explique sa présence sur cette manifestation : "Je les emmène à la chasse et je voudrais qu'ils soient meilleurs mais ils préfèrent être des chiens degarde. Et à ce niveau, même s'ils sont dociles, une fois qu'ils sont autour de la maison ils font leur travail très bien. Ils ont ça dans le sang".

Comme Antoine-François Battini, Benoît Skibik ne voulait manquer ce rendez-vous sous aucun prétexte. Il est venu avec Ninu pour le faire confirmer et pour le présenter au Tan. "Je voulais voir ses qualités. C'est important d'être ici quand on a un cursinu. C'est un chien exceptionnel car il est polyvalent et il est de plus en plus reconnu par le public, même sur le Continent. Les membres du club du cursinu doivent poursuivre leurs travaux pour le faire connaître davantage encore".

Des travaux que le club poursuit effectivement. Après avoir recréé son site et son logiciel de généalogie, "notre travail va consister aujourd'hui à faire adhérer le plus de monde possible de manière à permettre au chien de participer aux concours de beauté. Il en existe sur le Continent et en Corse : nous allons en organiser un à Ajaccio le 9 juin prochain. Sans compter que nous souhaitons participer au prochain salon de l'Agriculture ainsi qu'au Dog Show de Paris où toutes les races sont représentées", a conclu André Ferrari.

Cette manifestation a aussi fourni l'occasion de partager un moment de convivialité autour du cursinu, moment au cours duquel les participants ont pu aussi déguster le cochon à la broche préparé par Marc Corvi.

 

 

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Test d'aptitudes naturelles pour les cursini le 24 mars

 

Par M.G.--16 février 2018 à 14:59

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André Ferrari, président du club du cursinu, espère que les propriétaires viendront nombreux à ALTIANI pour participer à ce TAN.

 

Le test d'aptitudes naturelles (TAN) pour le cursinu est polyvalent. Il se fait en trois étapes. Dans la même journée, le chien participe à un test de sociabilité, avant d'être orienté vers la garde du troupeau ou la chasse, voire les deux.

"Le chien est d'abord jugé sur la sociabilité, son comportement avec son maître et en présence d'autres chiens. S'il réussit ce test, il est mis au contact de brebis pour voir s'il n'est pas agressif. Il y a également de nombreux critères qui sont pris en compte. Ensuite, si son maître le désire, il peut participer au test de chasse avec un sanglier mécanique sur lequel on a déposé une peau de sanglier" , a expliqué Jean-Dominique Rossi, membre du club du cursinu, et juge expert confirmateur auprès de la société centrale canine.

Il s'agit d'un test simple ouvert aux chiens de tous les âges. Ce TAN est important car le maître va savoir si son chien peut être utilisé dans les différentes fonctions qui lui sont attribuées "et surtout le TAN met en valeur le chien et l'éleveur, tout comme la lignée. Cela participe aussi d'un mouvement de sélection plus profond que de posséder simplement un cursinu", poursuit Jean-Dominique Rossi.

Ce TAN peut donner au chien la possibilité de disposer d'une cotation."Cela lui sera nécessaire si un jour son maître décide de le présenter aux concours nationaux. Le TAN met en valeur l'élevage", a ajouté André Ferrari, président du club du cursinu.

Début du TAN à 10 heures.

 

Ainsi, le 24 mars prochain, dès 10 heures, les chiens, confirmés, ont rendez-vous à la station d'expérimentation d'Altiani pour une journée de tests.

"Il faut savoir également que lors de cette journée, nous pourrons pratiquer à des confirmations initiales de chiens qui ne le sont pas encore. En revanche, le carnet de vaccination est obligatoire pour participer à cette journée, tout comme le carnet de naissance si le chien est inscrit au LOF (livre des origines français, ndlr)", a précisé Jean-Dominique Rossi. Si le chien réussit son TAN, le club remet une attestation provisoire avant une confirmation délivrée par la société centrale canine.

Le club du cursinu poursuit donc ces TAN commencés l'an passé. Un travail important qui entre dans le cadre de la démarche initiée il y a quelques mois quant à la reconnaissance internationale de la race.

Un dossier de reconnaissance qui ne pourra pas être présenté avant 2023 car il faut attendre 20 ans après la première reconnaissance nationale. Mais comme le club a mis au point ces tests, il a exigé des recherches de tares génétiques sans oublier notre logiciel Généa cursinu, les gens commencent à prendre conscience qu'il faut déclarer les chiens, les faire enregistrer. Nous sommes sur la bonne voie, même s'il y a encore beaucoup de travail à faire", a insisté Jean-Dominique Rossi.

Par ailleurs, ce dernier notait que les diverses initiatives organisées en faveur de la race, pour la faire connaître et apprécier, "ne peuvent être que favorables. Le concours organisé dernièrement par le directeur du Super U d'U Ponte à a Leccia, Gabriel Payen, est plus qu'intéressant. C'est une excellente initiative dans la mesure où ça vulgarise la démarche que nous avons lancée en faveur du cursinu. Je pense qu'il faut développer ce genre de manifestations".

Rendez-vous à présent le 24 mars à Altiani

pour ce deuxième TAN dédié au cursinu.


 

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CORSE-MATIN  le 26 janvier 2018

Avis d'obsèques

 

D'Altiani, Ajaccio, Paris


Pascale ARCANGELI, sa fille
François et Nadine ARCANGELI, son fils et sa belle-fille
Jacques et Antoinette ARCANGELI
Paule ARCANGELI, ses enfants, Bernard HOUTEER
François ARCANGELI
Marie France et Jean Michel GIMENO 
James GROSSO

Jean Pierre LUCIANI
Suzette et Françoise NICOLAÏ
Les enfants et petits enfants de Claude et Madeleine NICOLAÏ

Anne Marie KERKOVES
Jéromine VITTORI
Ketty ARCANGELI 
Eugénie, Pascal, Emile et Marphise PISANI, époux et conjoints.
Pauline BERNABEI,
Les familles BIANCARDINI, DON IGNAZI, LUCIANI, ORSINI et TIMELLINI. 
parents et amis,
ont la douleur de faire part du décès de 


Mme Ursule ARCANGELI 
née VITTORI


survenu à Ajaccio
le 24 janvier 2018
Les condoléances seront reçues le samedi 27 janvier 2018 à partir de 10h en l'espace funéraire Morelli, Bld Louis Campi, la Rocade.
La levée du corps aura lieu ce même jour à 12h30.
La cérémonie religieuse sera célébrée en l'église d'Altiani à 14h30.
La famille remercie pour leur implication, leur disponibilité et leur bienveillance l'ensemble du personnel du pavillon A de l'hôpital de Castelluccio, ceux de l'institut Paoli Calmettes, les docteurs CAROLAGGI, ZIMMERMAN, BOURLET, COSO et SCHIANO, ainsi que Madeleine, son infirmière.
Selon la volonté de la défunte ni fleurs, ni couronnes.
Privilégiez un don à l'association de lutte contre le cancer :
Associu Ghjuvan Francescu 

20251 Altiani
Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements.

PF Morelli Bichicchi Bacci
04 95 20 42 43

 

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Syndicat AOP Miel de Corse - Tél : 06.14.63.03.63 – Mail : aoc.mieldecorse@wanadoo.fr

SYNDICAT AOP MIEL DE CORSE – MELE DI CORSICA

Bureau administratif : Station du pont d’Altiani –

RN 200 – 20270 ALTIANI

aoc.mieldecorse@wanadoo.fr

 
OFFRE D’EMPLOI
 
Ouvrier/ère saisonnier/ère en apiculture
Détails du poste
Le Syndicat AOP Miel de Corse – Mele di Corsica
Le Syndicat AOP Miel de Corse – Mele di Corsica regroupe des apiculteurs professionnels, pluriactifs et de loisir
bénéficiant du label de qualité. Nos missions sont celles d’organisme de défense, de gestion et de promotion
de l’AOP Miel de Corse – Mele di Corsica et d’association de développement de la filière apicole insulaire. Nous
avons mis en place depuis 2005 une station de sélection et de multiplication de l’abeille corse.
Le pôle technique est ainsi en charge de la sélection et de quelques expérimentations. Il est aujourd’hui
constitué de deux techniciens apicoles. Le Syndicat AOP recrute pour la saison 2018 un ouvrier en apiculture.
Descriptif du poste
 Entretien du matériel (nettoyage et désinfection du matériel, gaufrage, peinture des ruches etc.) et des
ruchers (démaquisage, etc.)
 Participation à la conduite du cheptel : manutention dans les ruchers, récolte, transhumance etc.
A noter que la transhumance implique des horaires variables, adaptés aux abeilles (nuit et
potentiellement en week-end), et une très bonne condition physique.
 Travaux en miellerie (extraction du miel, entretien et nettoyage du local, tenue des registres à jour,
entretien des environs du bâtiment)
Profil
NE PAS ETRE ALLERGIQUE AUX PIQURES D'ABEILLES.
Etre polyvalent et avoir des qualités manuelles indispensables
Très bonne condition physique
Capacité au travail en autonomie et au travail en groupe
Connaissances en plomberie et en électricité seraient un plus
Intérêt pour l’apiculture apprécié
Avoir le permis B
Conditions proposées
CDD 7 mois (à pouvoir à partir du 1er mars 2018)
Poste basé à la Station d’élevage d’Altiani (sur la RN 200 à 15 min de Corte et 20 min d’Aleria)
Déplacements journaliers avec les techniciens
Salaire : SMIC + 10%
Modalités de candidature
CV et lettre de motivation à adresser par mail ou courrier au plus tard le 14 février 2018
aoc.mieldecorse@wanadoo.fr
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Bureau administratif : Station du pont d’Altiani –
RN 200 – 20270 ALTIANI
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Syndicat AOP Miel de Corse – Monsieur le Président – Station d’élevage du pont d’Altiani – RN 200 – 20251
ALTIANI
 

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Fièvre catarrhale : "Le dispositif mis en place ne suffit plus"

Par B.I.-L.--08 juillet 2017 à 11:03

Corse--Société

Photo: José Martinetti.

 

Dire qu'ils sont inquiets serait un euphémisme. Plusieurs cas de fièvre catarrhale du sérotype 4 - qui avait décimé des milliers de brebis en 2 000 - ont été détectés sur l'île. C'est pourquoi l'ensemble des acteurs de la filière agricole a tenu une conférence de presse hier, à la station d'Altiani de l'Odarc.

Dispositif sur les îles de Méditerranée

"Nous demandons la mise en place d'un nouveau dispositif - où la Corse change de statut - avec la mise en place d'un Arc de vigilance sanitaire sur les îles de Méditerranée et où la situation sera concertée entre la collectivité territoriale, les acteurs de la filière et les services centralisés de l'État ",expose Philippe Meynier, président de l'organisme de sélection (OS) de la brebis corse. Rappelant, en plus du "risque de quarantaine sanitaire", celui de "quarantaine économique".

Ils appellent ainsi les services de l'État "à mettre très rapidement en place une cellule de crise via le Cropsav (conseil régional d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale, ndlr) concernant l'élevage, le végétal, l'aquaculture et l'apiculture".

Joseph Colombani, président de la chambre régionale d'agriculture rappelle que ce type dispositif existait déjà dans les pays du nord de l'Afrique avant le Printemps arabe. "La Corse a un rôle à jouer dans la prévention des maladies émergentes, ajoute-t-il. Il faut réagir à la fois en amont et en aval avec de l'expertise, de la surveillance, de l'information à travers un cadre européen et à travers les îles. On espère que l'État français sera un partenaire dans cette démarche pour le continent européen tout entier. Où la Corse a un rôle à jouer. Et pas seulement pour comptabiliser les brebis mortes ou tester des vaccins."

Ils ont également demandé au "ministre de l'Agriculture de mettre très rapidement en place une étude pour la faisabilité de ce réseau de surveillance sur les îles de Méditerranée" , une étude qui devra "être mise en place par le conseil général de l'Agriculture" et qui devra être "légitimement reconnue par les instances européennes".

Vacciner et cotiser pour être indemnisés

François Sargentini, président de l'Odarc ajoute qu'il faut pouvoir avoir "un contrôle effectif sur ce qui est en train de se passer en Méditerranée" et que la Corse, comme d'autres îles se trouve "en première ligne". Avant d'appuyer : "La manière dont sont gérés ces problèmes aujourd'hui ne répond plus à la réalité de la situation." Une question qui, l'assure-t-il, sera abordée rapidement à la CTC avec le président de l'exécutif, Gilles Simeoni.

Pour parer au plus urgent, il est demandé à tous les éleveurs de vacciner deux fois leurs troupeaux contre le sérotype 4 et de cotiser au FMSE à Paris pour obtenir des indemnisations en cas de perte de leurs bêtes.

 

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Des chercheurs des pays de l'Est rencontrent l'élevage insulaire

Par Barbara Ignacio-Luccioni--24 juin 2017 à 11:09

Culture et Loisirs

 

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Ils sont venus de loin. Pour découvrir les méthodes d'élevage, de sélection et de production des ovins et caprins corses. Accueillie par l'Odarc, une délégation de neuf chercheurs venus de quatre pays de l'Est - CroatieRoumanie , Moldavie et Macédoine - passe plusieurs jours sur l'île. Un voyage organisé dans le cadre d'un projet scientifique financé par l'agence universitaire francophone (AUP) qui rayonne dans 800 universités à travers le monde.

Jeudi, les chercheurs ont débuté leur visite à la station d'Altiani"Avec le président de l'Odarc, nous leur avons d'abord expliqué les spécificités de la politique agricole régionale , détaille Marie-Pierre Bianchini, responsable de la division économique et rurale de l'Odarc. Nous leur avons présenté le chemin de sélection de la race caprine corse. Puis, l'après-midi, ils ont visité le pôle élevage ovin, caprin et porc nustrale, les méthodes d'insémination artificielle et la fromagerie expérimentale."


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ALTIANI

 

Résultats du 1er tour

de l’élection présidentielle 2017

 

Dimanche 23 avril 2017

 

 

 
nombre

inscrits

votants
inscrits 105    
abstentions 50 47,62  
votants 55 52,38  
exprimés 51 48,57 92,73
blancs 1 0,95 1,82
nuls 3 2,86 5,45


 

 
voix

exprimés

inscrits
M. DUPONT-AIGNAN Nicolas 2 3,92 1,90
Mme LE PEN Marine 4 7,84 3,81
M. MACRON Emmanuel 28 54,90 26,67
M. HAMON Benoît 3 5,88 2,86
Mme ARTHAUD Nathalie 0 0,00 0,00
M. POUTOU Philippe 1 1,96 0,95
M. CHEMINADE Jacques 0 0,00 0,00
M. LASSALLE Jean 2 3,92 1,90
M. MÉLENCHON Jean-Luc 9 17,65 8,57
M. ASSELINEAU François 0 0,00 0,00
M. FILLON François 2 3,92 1,90


 

Source : Ministère de l'Intérieur

 

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Pedicorte : La brigade de gendarmerie se réorganise

et voit ses missions redéfinies

 

Par Mario GRAZI--31 mars 2017 à 18:32

Piedicorte-di-Gaggio--Société

Le chef d’escadron Philippe Castanedo, commandant de la brigade de Corte, a présenté aux élus de la microrégion la nouvelle brigade territoriale de contact.

 

Le chef d'escadron Philippe Castanedo, commandant de la brigade de Corte,

a présenté aux élus de la microrégion, la nouvelle brigade territoriale de contact.

 

 

 

C’était il y a deux ans, quasiment jour pour jour. Réunis dans une même inquiétude, les maires de

Petra Serena, Altiani, Pedicorte, Giuncaghju, Erbaghjolo, Fughjichja et Pancheraccia alertaient

la population sur la possible disparition de la gendarmerie de Pedicorte, qui prenait en charge les sept villages.

Un état de fait que les élus refusaient d’envisager. Il y a quelques jours, l’installation d’un nouveau personnel

dans cette gendarmerie de village a fait taire les inquiétudes.

"Mais avant cela, il y a eu des réunions entre élus de la microrégion, des courriers aux services compétents,

aux représentants départementaux et régionaux… Il faut croire que l’argumentaire développé a fini par payer",

se réjouit Victor Antonetti, maire de Pedicorte.

 

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Les cursini mis à l'honneur pour leur premier TAN à Altiani

 

Par S.O.--13 mars 2017 à 9:08

Altiani--Culture et Loisirs

irsPropriétaires et éleveurs sont venus de toute la Corse pour faire évaluer leurs bêtes.

Hier, plusieurs dizaines de chiens ont passé leur test d'aptitudes naturelles.

Un bon moyen de continuer  à défendre les caractéristiques de la race et d'aller au-delà des simples qualités esthétiques

Pour une fois, ce ne sont pas les bêlements des brebis qui accueillent le visiteur à la station de l'Odarc d'Altiani,

mais plutôt quelques aboiements.

Hier a eu lieu le premier TAN pour le cursinu, comprenez le test d'aptitudes naturelles.

 "Et c'est un test polyvalent, spécifique au cursinu que nous avons là,explique-t-on du côté du Club du cursinu,

organisateur de la journée.Généralement, les chiens sont connus selon leur race pour être plus à l'aise avec la conduite de troupeaux,

ou la chasse par exemple. Le cursinu, lui, peut travailler dans tous ces domaines".

Et c'est justement sur le comportement face aux brebis que Jean-François Andreozzi, membre du comité du Club du cursinu,

et Marika Spinelli, secrétaire, observent les chiens qui leur sont amenés. 

"Ils passent d'abord les tests de sociabilité, puis on voit leur comportement face aux autres animaux en présence de leur maître.

L'idée, c'est qu'ils restent assez indifférents tout en montrant une légère curiosité."

Et justement, Macchione vient de passer son test haut la main, accompagné par son maître, Noël Viti, venu de San Gavinu di Carbini. 

"Je voulais savoir s'il correspondait aux standards, explique-t-il. Macchione n'a que huit mois et demi, mais il court déjà le sanglier."

Une caractéristique qui n'est mise en avant que depuis peu. "Avant, on s'intéressait surtout aux qualités esthétiques de la race.

Et puis, on a voulu travailler sur d'autres standards, sur des qualités qui ont été découvertes petit à petit.

Les cursini ont toujours été polyvalents, mais ce n'était pas mis en valeur", reprend Jean-François Andreozzi.

D'où le système de notation mis en place : "Il faut être bon aux trois tests : sociabilité, troupeau et chasse.

Il aurait été dommage de ne faire de sélection que sur la beauté. La race a des caractéristiques qu'il faut conserver."

Au final, plusieurs dizaines de chiens auront été vus par les juges hier. Outre la validation ou non de leur TAN,

les propriétaires auront bénéficié de conseils pour aider à éduquer leurs bêtes et développer leurs qualités.

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1er test d'aptitudes naturelles pour le Cursinu dimanche

 

Par Mario GRAZI--10 mars 2017 à 15:47

Corse--Culture et Loisirs

 

Premier TAN pour le Cursinu dimanche à la station de l 'Odarc d'Altiani organisé par le Club du Cursinu.

 

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Depuis 1982, des Tests d'Aptitudes Naturelles sont organisés régulièrement pour toutes les races de chiens.

Il s'agit, comme son nom l'indique, de tests permettant de vérifier si les jeunes chiens

disposent des qualités naturelles spécifiques à leurs spécialités.

Depuis la reconnaissance de la race du Cursinu, il y a 9 ans, ce TAN n'avait jamais encore été organisé.

Et le Club du Cursinu, présidé par André Ferrari propose enfin ce test.

Mais il s'agit ici d'un test polyvalent, spécifique au Cursinu dont on connaît ses qualités

au niveau de la sociabilité, de la chasse ou encore de la conduite du troupeau.

Et c'est donc ce TAN polyvalent qui sera organisé ce dimanche à la station de l'Odarc à Altiani.

"Ce TAN est essentiel, au niveau de la centrale canine, pour continuer à travailler sur la race, à l'améliorer,

mais aussi pour pouvoir placer le Cursinu à l'international.

Ainsi, pour la première fois dimanche nous pourrons homologuer ce TAN pour nos Cursini.

Le Club, avec Jean-Do Rossi, Marc Gambotti, etc. a aussi été soutenu activement par Pierre Benedetti,

de l'ONCFS et passionné par le Cursinu", a expliqué André Ferrari.

"Nous travaillons également sur la filiation des chiens et nous allons développer d'ailleurs un logiciel spécifique".

 

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Les engins de secours de Haute-Corse ont pu accéder

ce mercredi aux villages de Focicchia et Altiani,

coupés du monde ces derniers jours après les fortes chutes de neige.

Les murs de neige de plus d'un mètre n'ont pas empêché le ravitaillement.

 

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Chers adhérents,

Pour information, un article de Corse matin du 15 dec 2016, relatif au « non »

du préfet de hte corse au projet de CET de Ghjuncaghju.

Bonne lecture et a bientôt

Campa in Altiani

               

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Pedicorti. La départementale 14 toujours fermée

 

Par Mario GRAZI--01 décembre 2016 à 11:05

Altiani--Société

 

Après les intempéries du 24 novembre dernier, deux éboulements se sont produits sur la RD 14, entre Altiani et Pedicorti contraignant la population à effectuer d'importants détours. Une population qui menace à présent de bloquer la RT 50 au pont d'Altiani si des travaux d'urgence ne sont pas menés rapidement.

Le conseiller départemental du canton, Francis Giudici, s'est rendu sur place. Il a demandé à des géotechniciens de faire une étude du site pour prendre toutes les mesures de sécurité avant de lancer les travaux de déblaiement. "Nous espérons trouver une solution au plus tôt pour rétablir la circulation", a-t-il déclaré.

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Barthélémy Nicolaï : "J'aurai peut-être 100 ans dans quelques heures"

 

Par Audrey Altimare--14 novembre 2016 à 17:52

Corse--Société


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Dans le village d'Altiani, à quelques mètres de l'église, la maison de Barthélémy Nicolaï se remplit peu à peu.

Sur la table du salon, où une dizaine de personnes s'est réunie, tout est prêt.

Les coupes de champagne sont sorties du vaisselier, le gâteau ne tarde pas à faire son entrée. 

"J'aurai peut-être cent ans dans quelques heures", lance Barthélémy Nicolaï.

Le téléphone n'arrête pas de sonner, la porte d'entrée s'ouvre et se referme. En ce 9 novembre, tous veulent rendre hommage "au sage".

 

"Dans la bagarre"

 

Né en Algérie, à Bône (actuellement Annaba), Barthélémy Nicolaï passe son enfance dans la petite ville d'Oued Morra.

Les Nicolaï y occupent une grande maison qu'ils partagent avec une famille portugaise.

Son père travaille dans les chemins de fer, sa mère s'occupe des quatre enfants. "Jusqu'à l'âge de 6 ans je n'avais pas de copains", explique-t-il.

Ses parents l'envoient à l'école mais il est encore trop jeune et est renvoyé chez lui. 

"C'est un solitaire, cela vient sûrement de cette période", souligne Pierre-Paul Frigosini, maire du village.

Cela ne l'empêche pas, quelques années plus tard, de se lancer dans des études d'ingénierie dans une école de travaux publics.

Il ne termine pas. Barthélémy a vingt ans. L'heure du service militaire arrive.

Il quitte l'Algérie pour rejoindre Avignon puis le chemin des Alpes. La Seconde Guerre mondiale ne tarde pas à être déclarée.

Il est "expédié" en Lorraine, "dans la bagarre".

De ces années, il garde des souvenirs vifs, la fuite à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. 

"Il fallait se sauver. Les Allemands étaient partout. On nous disait "Ils arrivent"... On s'habillait, parfois dans le noir, et on filait".

À la fin de la guerre, il rentre quelques mois à Altiani avant de repartir, cette fois pour le Maroc.

 

 

 

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Quel avenir pour les agneaux ?

 

Par S.O.--29 septembre 2016 à 8:30

Altiani

 

Agneaux

En Corse, comme dans la plupart des régions méditerranéennes, on le consomme surtout à Noël et à Pâques.

 

 

Et beaucoup ne voient en lui qu'un "sous-produit" de l'élevage ovin, alors que l'agneau de lait a "des atouts pour devenir un coproduit et ainsi bénéficier davantage aux éleveurs de brebis laitières. C'est un excellent produit qui mérite d'être valorisé", affirme Ange Bianchini, responsable technique des filières animales à l'Odarc.

Hier, au centre d'Altiani, une journée coorganisée par l'Odarc et l'Inra a permis de faire le point sur cette partie de l'élevage ovin et d'imaginer des perspectives d'avenir pour la filière, en s'appuyant notamment sur les exemples sarde et basque, avec des responsables locaux venus pour l'occasion.

 

"Nous vendons beaucoup à la Sardaigne, mais cela ne suffit pas car les prix sont bas. Depuis l'an dernier, l'association régionale des éleveurs ovins (Areo) a d'ailleurs arrêté de le faire et a réussi à vendre des agneaux tout de même, comme le groupement des apporteurs de lait. Car il ne faut pas oublier que l'objectif premier de ces éleveurs est de produire du lait, pas de l'agneau. Nous avons donc évoqué les pistes d'innovation possibles pour mieux valoriser l'agneau de lait ici ou sur des marchés porteurs. Aujourd'hui, son prix de vente n'est pas assez haut pour que ce soit rentable", poursuit Ange Bianchini.


 

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L'enjeu pour le 29e Rallye de Corte

 

Par MoQ--16 septembre 2016 à 12:25

Corte--Sports--Autres sports

 

Les moteurs rugiront, dès demain matin, pour cette nouvelle édition du rallye de Corte, organisé par l'ASA Restonica.

85 équipages engagés, parmi lesquels figurent vingt-six femmes, seront alignés sur la grille de départ, positionnée cette fois encore sur le cours Paoli,

et s'élanceront pour deux épreuves spéciales réparties sur le week-end.

La première reliera Ponte-Leccia à Poggio-Gavignano (21,78km) demain.

La seconde se déroulera dimanche et empruntera la route entre Erbaghjolu et le pont d'Altiani. Plus de 140 km de course.

Deux tracés, deux identités.

Le premier alternera dix kilomètres d'une montée aussi rapide que spectaculaire et une descente à travers les châtaigniers, étroite et pleine de pièges.

Le second offrira aux pilotes et aux spectateurs, le spectacle d'une spéciale étroite avec de nombreux changements d'adhérence et une belle épingle dans le village d'Altiani.

Chaque spéciale sera couru trois fois, les départs s'échelonneront : ES1 à 10h54, ES2 à 13h23, ES3 à 15h52 le samedi et ES4 à 9h04, ES5 à 11h08 et ES6 à 13h12 le dimanche.

Du côté du centre-ville, les voitures partiront du cours Paoli à 10heures demain et à 8h30 dimanche.

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Le Centre Corse en feu: une douzaine de départs, hier.

Par MoQ--25 août 2016 à 7:36

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Les pompiers ne savaient plus où donner de la tête.

Que ce soit au sol ou dans les airs, les moyens de lutte contre le feu n'ont pas eu un instant de répit.

Hier, dès minuit, les départs de feu se sont succédé dans le Centre Corse.

Poghju di Venacu, Corti, Favalellu, Erbaghjolu, Altiani, Favalellu, Castellare di Mercoriu...ont été touchés.

Début des hostilités peu après minuit, sur la route du Calvaire à Corte où les flammes parcourent 100 m² avant d'être stoppées.

À 6 h 32, c'est sur la commune de Poghju qu'un feu est allumé.

En tout, cinq départs seront recensés dans les environs du village.

Moins de deux heures plus tard, retour à Corte, sur la Pointe du Corbeau, où 300 m² partent en fumée, nécessitant l'intervention de l'hélicoptère bombardier d'eau (HBE).

Et ainsi de suite toute la journée.

Le plus gros sinistre partira sur la commune d'Altiani en milieu de matinée, avant de passer sur celle d'Erbaghjolu.

Aux alentours de 16 heures, l'incendie était considéré comme maîtrisé et avait détruit 9 hectares de maquis.

Hommes, Tracker et HBE se battaient sans relâche.



 

 

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Samedi 13 août 2016

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Animaux divagants : Battue administrative entre Corte et Aleria

 

Rédigé par Charles Monti le Vendredi 12 Août 2016 à 15:19 | Modifié le Vendredi 12 Août 2016 - 15:33

 

Dans un communiqué la préfecture de Haute-Corse souligne que "conformément aux engagements du Préfet de Haute-Corse

au titre de la lutte contre la divagation bovine, et à la mission départementale qu'il a confiée à ce titre au sous-préfet de Corte,

un dispositif particulier a été mis en place, en soutien à l’action des maires." 


"S'inscrivant dans le cadre législatif et réglementaire en vigueur, cette battue fait partie des trois types d'actions validées par

l'ensemble des partenaires qui contribuent au traitement de ce dossier ancien (Etat, CTC, Chambre d'agriculture, Association des maires)

et qui ont montré tous une mobilisation chacun dans son domaine de compétence respectif. 

 


Quatre bovins abattus entre Altiani et Piedicorti 


Cette solution ponctuelle reste associée aux autres actions de moyen/long terme que constituent les aménagements le long des

axes routiers “à risque” ou encore le travail de fond mené avec les différentes filières d'élevage. 

Visant prioritairement à la capture de bovins divagants, des éléments du groupe de défense sanitaire (GDS, parc de contention, bétaillère)

ont été requis. Associés à d'autres personnels des services de l'Etat et renforcés par un dispositif mobile de gendarmerie en vue de sécuriser

l'axe routier, ce sont près d'une quinzaine de personnes qui ont été mobilisées. Face à des animaux particulièrement ensauvagés, 

dangereux et courant le long de l'axe de la RT 50, il a été impossible de procéder àleur capture dans des conditions de sécurité optimale

pour les personnes.

 Au total, ce sont 4 bovins qui ont du être abattus entre Altiani et Piedicorti di Gaggio. 

Les premières constatations réalisées sur place ont mis en évidence qu'il s'agissait d'animaux qui n'avaient jamais été identifiés par une

boucle, concrétisant le caractère  sauvage de ces bêtes d'une dizaine d'années en moyenne. 

Des actions de ce type continueront à être menées avec discernement chaque fois que nécessaire. La sécurité des axes routiers et des conducteurs qui reste l’objectif premier auquel s’attachent tous les pouvoirs publics mobilisés, devrait en être améliorée."


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Apiculture : recherches et récoltes de savoir-faire

 

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Corse--Société
 
Vendredi, durant toute la journée, une quarantaine d'apiculteurs étaient réunis à la station de l'Odarc à Altiani pour participer à l'assemblée générale du syndicat AOP Miel de Corse.

 

Valoriser ses productions insulaires, en misant sur la diversité des miels - six variétés - et la diversité génétique, avec la défense de l'abeille corse. Telle est la réussite de l'AOP Miel de Corse - Mele di Corsica, qui célébrera ses vingt ans en 2018.

Mais ce qui constitue aussi la richesse de l'île, est sa diversité de méthodes de production. C'est cette palette de types de récoltes et d'élevages que l'institut national de la recherche agronomique (Inra) a décidé d'observer au microscope. Afin de pouvoir en cataloguer les caractéristiques. Et lister avantages, inconvénients et spécificités de chacune de ces méthodes.

Développer la recherche avec les apiculteurs

Ainsi, vendredi dernier, le sujet était abordé lors de l'assemblée générale du syndicat AOP Mele di Corsica, qui s'est déroulée à la station d'Altiani, en présence du président de l'Odarc et d'une quarantaine de producteurs.

Pour ce faire, Geneviève Michon, de l'institut de recherche pour le développement (IRD), et Jean-Michel Sorba, assistant ingénieur à l'Inra de Corte, ont posé les différentes problématiques de la filière face à la foule de professionnels. Une présentation qui s'inscrit dans le cadre du projet de recherche MedInnLocal.

La méthode de transmission était d'ailleurs au centre des problématiques. Et si la filière se porte plutôt bien dans l'ensemble, tout n'est pas rose au pays de Candy. 

 

 

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Centre Corse : incendie en dessous d'Altiani

 

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Ce dimanche 12 juin vers 18h20, un feu a été signalé aux pompiers en dessous du village d'Altiani,

dans le Centre Corse.

Les soldats du feu se sont rendus sur site avec quatre camions incendie et un chef de groupe.

Pour l'heure, un hectare a été ravagé par les flammes.

Le vent semblant s'être stabilisé, les secours espèrent neutraliser rapidement le brasier.

 

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Un hectare de gros maquis a été parcouru par les flammes.

Mais le feu perdait en intensité vers 19h30, selon le Sdis 2b.

Le vent est tombé sur le secteur et un point d'accès devrait permettre aux pompiers

de garder le contrôle de la situation.

Quatre fourgons incendie sont sur les lieux. 

 

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Deux engins de chantier incendiés à Altiani

 

Par B.I.-L.--06 juin 2016 à 10:45

Corte--Faits divers – Justice

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Ce lundi 6 juin, vers 5h30 du matin,

 

les sapeurs pompiers de Corte ont été appelés pour un incendie dans le village d'Altiani, en Centre Corse.

 

Deux engins de chantiers ont été détruits par les flammes, ainsi qu'un tas de bois situé à proximité.

 

 

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Un Cortenais décède des suites d'un accident de moto

 

Publié le Vendredi 13/05/2016 à 13H53

 

 

 

 Ce vendredi 13 mai en milieu de matinée, un Cortenais a été gravement blessé dans un accident de moto.

Il aurait percuté une vache, à proximité du pont d'Altiani.

Il est décédé des suites de ses blessures dans la soirée. 

 

Pont d'Altiani : Le motard gravement blessé après avoir percuté un… taureau, est mort

 

Rédigé par Charles Monti le Vendredi 13 Mai 2016 à 17:58 | Modifié le Samedi 14 Mai 2016 - 00:19

 

On va encore reparler de la divagation animale après l'accident grave qui s'est produit en milieu de matinée au Pont d'Altiani,

sur la RT 50, entre Aleria et Corte et qui a causé la mort du pilote d'une moto.. 


Selon les premières constatations l'accident le motard, qui circulait sur cette route,

n'aurait pas pu éviter un taureau qui se trouvait sur la chaussée. Le choc a été d'une extrême violence. 


Le motard, qui a été relevé avec de très graves blessures, a été aussitôt évacué par hélicoptère sur le service des soins intensifs

du centre hospitalier de Falconaja à Bastia. 


Malheureusement dans le courant de la soirée on apprenait que le pilote de la moto, Claude Cesari, 59 ans,

propriétaire du Café L'Oriente à Corte, n'avait pas survécu aux terribles blessures occasionnés par le choc avec le bovin.

 

Altiani

 

Décès de Claude Cesari dans un accident de moto

 

Publié le Vendredi 13/05/2016 à 22H42  

 

Agé de 59 ans, cette figure cortenaise, très estimée, a trouvé la mort dans la soirée après un accident survenu ce matin à Altiani.

Le propriétaire du café l'Oriente a percuté une vache en divagation sur la route territoriale 50. En dépit des soins reçus sur place

et malgré un transport par hélicoptère vers le centre hospitalier de Bastia - Falcunaghja, il n'a pas survécu au choc. 

 

Divagation animale : des maires "désarmés" face à la loi

 

Publié le Mardi 17/05/2016 à 07H41  

 

Une enquête judiciaire est en cours pour "homicide involontaire" au lendemain du décès de Claude Cesari dans une collision

avec un bovin sur la RT 50. Ce nouveau drame renvoie au sempiternel constat d'impuissance

Une enquête pour "homicide involontaire" a été ouverte à la suite de la collision survenue vendredi dernier entre un scooter et un taureau

sur la RT 50, à Altiani. Un accident qui a entraîné le décès de Claude Cesari, 59 ans, propriétaire du barl'Oriente, à Corte, dont les obsèques

ont été célébrées samedi, à Riventosa, en présence d'une grande foule.

Les témoignages d'indignation ont été nombreux au lendemain de ce drame qui pose une fois encore le problème de la divagation des animaux

sur les routes insulaires.

Maintes fois dénoncé, ce fléau demeure aujourd'hui sans solution malgré la volonté plus ou moins affichée des pouvoirs publics d'y mettre

un terme à travers un certain nombre de mesures. Mais toutes les propositions avancées jusqu'ici se sont heurtées à des difficultés sur le terrain.

Et, force est de l'admettre, la réglementation en la matière paraît inopérante.

 

Inconnu dans le cheptel

 

Elle l'est d'autant plus lorsqu'il est impossible d'identifier les propriétaires des animaux errants et c'est le cas, semble-t-il, dans ce dernier accident

aux conséquences tragiques, "le bovin n'était pas bagué, et personne à ce jour n'en a revendiqué la propriété, explique Nicolas Bessone, procureur

de la République de Bastia. L'enquête est en cours, tout sera mis en oeuvre pour déterminer s'il s'agit d'un animal sauvage ou si un lien peut être établi

avec un éleveur de la région".

Une autre enquête approfondie sera lancée dès aujourd'hui par la sécurité routière dans le cadre du nouveau dispositif mis en place par la préfecture

de la Haute-Corse pour établir les causes de tous les accidents mortels.

 

Collision mortelle sur la RT 50 : la divagation bovine en cause

 

Publié le Samedi 14/05/2016 à 08H08  

 

 

Hier matin, Claude Cesari, 59 ans, a percuté en scooter une vache qui traversait la route territoriale, à Altiani.

Transporté dans un état critique sur l'hôpital de Bastia, le propriétaire du bar l'Oriente à Corte a perdu la vie hier soir

Un accident tragique. Un jour de mauvais augure. Certains y verront le coup du mauvais sort.

Perdre la vie après avoir percuté une vache noire qui traversait la route, un vendredi 13.

D'autres, pragmatiques, regarderont plus froidement la réalité des faits : la divagation bovine

- plaie, fléau de la Corse - qui, une nouvelle fois, a eu de terribles conséquences.

Hier matin, Claude Cesari, 59 ans, empruntait à bord de son scooter, la RT 50 (ancienne RN 200,

reliant Corte à Aleria) pour se rendre en Plaine orientale.

Alors qu'il venait de dépasser le pont d'Altiani, sur une portion de ligne droite, un bovin noir d'environ

200 à 300 kg traverse la route. Le motard tente de freiner. Il ne pourra éviter le choc.

La collision est si violente que l'homme est très grièvement blessé, après avoir été projeté à plusieurs mètres.

L'animal ne survivra pas à l'impact. Il est autour de 10 heures. Les secours sont rapidement sur place.

Les sapeurs-pompiers de Corte et une équipe médicale du Samu prennent immédiatement en charge la victime,

qui souffre de plusieurs traumatismes importants et se trouve en arrêt cardio-respiratoire.

 

 

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ODARC - Un pôle d’insémination artificielle ovine à Altiani      

 

  22 février 2016

 

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Ce centre s’inscrit, pour l’ODARC, dans un projet global de constitution d’un pôle de compétences en élevage. L’objectif est, conformément aux vœux de la profession, de regrouper les filières animales au sein d’une même structure pour favoriser les échanges et mutualiser les compétences. Dans ce cadre, plusieurs autres structures sont en cours d’installation sur la station Altiani : un centre administratif, une verraterie pour la filière porc, une miellerie avec un centre d’insémination artificielle apicole, un centre d’élevage des chevrettes pour la filière caprine et un atelier de fromagerie. Ce programme d’insémination et de structuration pourrait, bientôt, s’étendre, de la même façon, à la filière bovine.

 

L’objectif, pour l’ODARC, est, non seulement, de pérenniser les races insulaires, mais surtout de rendre plus rentable une profession qui souffre de la désaffection des jeunes et d’un déficit d’installation. « L’extension du périmètre de la station sera un plus pour notre élevage et un plus pour notre économie. Notre volonté politique est d’accompagner ce travail pour faire en sorte que notre économie soit gagnante par la création de richesses et par l’installation d’apiculteurs et d’éleveurs », conclut François Sargentini. Un souhait partagé par les éleveurs présents qui attendent que cette volonté de pérenniser les races corses s’inscrive dans un schéma de développement des filières, cohérent et durable. 

Extrait www.corsenetinfos.corsica

 

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Un pôle d’insémination artificielle ovine,

installé à Altiani,

pour développer la race corse

 

Rédigé par Nicole Mari le Mardi 16 Février 2016 à 00:22 | Modifié le Mardi 16 Février 2016 - 01:29


Le nouveau Centre d’insémination artificielle ovine a été inauguré, lundi matin, à Altiani, par François Sargentini, conseiller exécutif et président de l’ODARC, et Barthélémy Simonetti, président de la CORSIA (Coopérative de sélection et d’insémination), berger et sélectionneur à Tralonca, en présence des représentants de la Chambre d’agriculture, des organismes de recherche et des éleveurs ovins. Une victoire pour ces derniers qui se battent depuis 30 ans pour sauver la race corse. La sélection génétique devrait permettre aux ovins insulaires de conserver leurs caractéristiques de productivité et de rusticité, tout en augmentant la production laitière pour combler une partie du déficit en lait de l’île. Explications, en vidéo, pour Corse Net Infos, de François Sargentini et Barthélémy Simonetti.

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Il aura, donc, fallu trente ans de lutte pour sauver et faire reconnaître la suprématie de la race ovine corse, pourtant « La seule race laitière française, les autres sont des races mixtes », précise fièrement Barthélémy Simonetti. Cette race de petite taille, productive et rustique, tout à fait adaptée à la géographie insulaire de montagne et de plaine, a bien failli disparaître sous la poussée des chèvres sardes que les pouvoirs publics et l’industrie agroalimentaire voulaient imposer dans l’île, la jugeant plus productive. Un argument réfuté obstinément par des éleveurs dont la détermination a payé. Le premier centre d’insémination à Casabianda étant devenu obsolète, ils ont obtenu la création d’un nouveau centre qui, pour des raisons pratiques, a été installé sur la station d’Altiani de l’ODARC. Ce centre, qui a coûté 760 000 euros, dont 345 000 € financés par les fonds européens du FEDER, 415 000 € par la Collectivité territoriale de Corse, devrait permettre une sélection génétique des animaux sur deux critères : l’augmentation de la production laitière dont la Corse a besoin, puisque les fromageries importent, chaque année, entre 3 à 4 millions de litres de lait pour combler le déficit, tout en conservant les caractéristiques de la race insulaire. 

Des progrès génétiques 
Ce travail d’amélioration génétique de la race corse est mené depuis plus de 15 ans. Il repose sur l’amélioration de la quantité de lait produite, et donc du revenu de l’éleveur, de la résistance à la tremblante et de la préservation des qualités de la brebis corse : sa rusticité, la qualité des cornes chez les mâles, la qualité de la mamelle chez les femelles... Parallèlement, la CORSIA (Coopérative Ovine Régionale de Sélection et d’Insémination) assure, par toute une série d’actions commerciales, la diffusion, au sein du cheptel insulaire, du progrès génétique réalisé, ceci en étroite collaboration avec l’Organisme de Sélection (OS race ovine corse). Elle effectue environ 6 500 inséminations artificielles chaque année, d’avril à mi-juin, pendant environ 40 journées de collecte, et mène des actions d’appui auprès de ses 316 coopérateurs. Près de 300 agnelles corses et 350 béliers reproducteurs âgés de 18 mois, issus d’accouplements raisonnés, sont, ainsi, élevés et vendus, chaque année. Chaque bélier sera accouplé avec environ 120 brebis réparties sur une trentaine d’élevage, ce qui assure une large diffusion de leur potentiel génétique que le Centre devrait encore amélioré. « Nous avons un très bel outil dans les mains. A nous, maintenant, de nous en servir », estime Barthélémy Simonetti. 
  
Un pôle de compétences 
Ce centre s’inscrit, pour l’ODARC, dans un projet global de constitution d’un pôle de compétences en élevage. L’objectif est, conformément aux vœux de la profession, de regrouper les filières animales au sein d’une même structure pour favoriser les échanges et mutualiser les compétences. Dans ce cadre, plusieurs autres structures sont en cours d’installation sur la station Altiani : un centre administratif, une verraterie pour la filière porc, une miellerie avec un centre d’insémination artificielle apicole, un centre d’élevage des chevrettes pour la filière caprine et un atelier de fromagerie. Ce programme d’insémination et de structuration pourrait, bientôt, s’étendre, de la même façon, à la filière bovine. L’objectif, pour l’ODARC, est, non seulement, de pérenniser les races insulaires, mais surtout de rendre plus rentable une profession qui souffre de la désaffection des jeunes et d’un déficit d’installation. « L’extension du périmètre de la station sera un plus pour notre élevage et un plus pour notre économieNotre volonté politique est d’accompagner ce travail pour faire en sorte que notre économie soit gagnante par la création de richesses et par l’installation d’apiculteurs et d’éleveurs », conclut François Sargentini. Un souhait partagé par les éleveurs présents qui attendent que cette volonté de pérenniser les races corses s’inscrive dans un schéma de développement des filières, cohérent et durable. 
  
N.M. 

 

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ARTICLE DE " U LEVANTE "

13 janvier 2016

 

A propos du projet de CET de Ghjuncaghju

 

 

 

Le site de Ghjuncaghju ne semble pas le meilleur pour un centre d’enfouissement de déchets

et l’un des promoteurs n’offre pas les meilleures garanties d’une exploitation correcte.

localisation CET Ghjunvaghju

 

En général

 – La démarche Zeru Frazu (tri à la source et 20% de résiduel à enfouir) mise en oeuvre rapidement suffirait à rendre un nouveau centre inutile.

– Un centre d’enfouissement, s’il reçoit des biodéchets et des déchets dangereux (solvants, piles, etc.) produit des polluants gazeux (dont les molécules responsables des odeurs) et liquides. Le coût de l’enfouissement (outre les bénéfices confortables des exploitants) vient des dispositifs mis en place (réseaux de captage du biogaz et des lixiviats, torchères, bassin de rétention, etc.) pour limiter la pollution. Même avec les dispositifs anti-pollution, gaz et odeurs s’échappent et les lixiviats finissent par passer –plus ou moins rapidement– les barrières d’étanchéité.

A terme les centres d’enfouissement ne doivent recevoir que des déchets inertes et vraiment non dangereux.

– En ce qui concerne l’éloignement des sites d’enfouissement des gros “gisements” de déchets, ce n’est pas l’unique paramètre à considérer: il faut que le site soit géologiquement favorable et éloigné de zones d’habitation et de cours d’eau. Plus le tri des biodéchets et des déchets dangereux sera important, moins les contraintes de localisation des sites d’enfouissement seront importantes.

 

Sur le projet de Ghjuncaghju plus particulièrement

– Le projet est inclus dans la zone Natura 2000 de la basse vallée du Tavignani. Les travaux de terrassement liés à la mise en place des casiers impacteront forcément le site Natura 2000. Quant aux lixiviats (jus de drainage des couches de déchets) qui théoriquement ne devraient pas sortir des casiers, mais qui en fait s’échappent à plus ou moins long terme, ils sont un risque chimique pour le fleuve.

Localisation du projet du centre d’enfouissement dans la boucle du Tavignani (source dépliant des promoteurs)

emplacement CET Ghjuncaghju

– La proximité du Tavignani est un réel problème pour les questions citées plus haut, indépendamment du classement de la zone en Natura 2000.

Il faudrait lister  les usages de l’eau en aval pour évaluer les impacts négatifs (captages pour l’eau potable, irrigation, baignades à l’embouchure). Il est à craindre aussi qu’avec le phénomène de brises thermiques dans la vallée, la question des odeurs touche une population beaucoup plus importante que le périmètre proche du site.

– L’adéquation de la géologie du site avec l’implantation d’un centre d’enfouissement reste à évaluer.

– Le peu de respect de la législation environnementale par l’un des promoteurs du centre d’enfouissement laisse à craindre une conduite hasardeuse de l’exploitation. En effet M. Pierre Pifferini et la SARL Agrégats Béton Corse ont déjà fait l’objet de 4 condamnations pour infraction à la réglementation environnementale en juin et octobre 2011, en avril et juillet 2013 ! L’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) avait dressé un inventaire édifiant des écarts de P. Pifferini par rapport à la réglementation environnementale, avec pas moins de 8 procédures entre 2002 et 2011 ! P. Pifferini est un multirécidiviste… Lors de l’audience du tribunal correctionnel de novembre 2015, suite à la constatation de nouvelles infractions et étant donné leurs gravités, le Procureur a demandé, entre autres, l’interdiction de toute activité professionnelle pendant 5 ans… Le jugement est attendu pour le 27 janvier.

En conclusion, le site de Ghjuncaghju ne semble pas le meilleur pour un centre d’enfouissement de déchets (en tout cas tant que l’enfouissement ne concernera pas qu’une fraction vraiment résiduelle et inoffensive des déchets) et l’un des 3 promoteurs n’offre pas les meilleures garanties d’une exploitation correcte.

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Publiée le 17/11/2015 par Oliveira

 

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Corte › Automobile - Rallye de Corte

 

Leandri-Hirschi-Venturini en tête

 

Publié le  Samedi 19/09/2015 à 19H53

 

Rallye corte

La première journée du rallye national de Corte centre Corse a livré son podium avant la journée de ce dimanche.

Comme prévu, l'équipage Leandri-Gorgilo, sur 208 R5 occupe la première place du scratch, devant Hirschi-Belloto.

Le Cortenais Henri Venturini, assisté d'Etienne Patrone, se hisse sur la troisième marche du podium.

Ce dimanche, les concurrents auront 3 spéciales à effectuer entre le pont de la RD 14 vers Erbajolo via le pont d'Altiani.

 

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Panneau de deviation

Fermeture de la RN200, dimanche matin, au pont d'Altiani

 

La société de production Ecce Films commence dimanche le tournage du film "Apnée".

Pour les besoins du tournage, la RN200 sera fermée entre 8h30 et 12h au pont d'Altiani (Haute-Corse).

Une déviation sera mise en place sur la D14 entre l'embranchement du village d'Altiani et celui de Pancheraccia.

Le tournage de cette comédie destinée au cinéma a lieu entre la région d'Aléria et le village de Pino, dans le Cap corse, jusqu'au 18 septembre.

Ce projet est le premier long métrage du metteur en scène de théâtre Jean-Christophe Meurisse, connu pour son travail au sein de la compagnie "Les chiens de Navarre".

 

France 3 Corse ViaStella

Publié le 05/09/2015 | 14:45, mis à jour le 05/09/2015 | 14:45

 

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Sous le pont d'Altiani coule le Tavignanu

 

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Publié le Dimanche 30/08/2015 à 10H14



Il est plus facile de suivre le cours même torrentueux du Tavignanu que d'emprunter les méandres de la vie politique insulaire. Au milieu de la vallée, de Corte à Aleria, coule un fleuve encore tranquille tandis que la RN200, quelques mètres au-dessus, est devenue l'épicentre des élections de décembre et de ses minis secousses. Du campus des Gjhurnate à l'agit-propre des centres d'enfouissement des déchets dans la plaine, des murs épais et pas tellement étanches d'un Palazzu de bord de route à l'enjambement d'Altiani, de la pêche aux voix lancée depuis le promontoire de Venaco aux châsses miraculeuses bientôt célébrées à Pancheraccia, la Nationale 200 est ainsi la voie royale et sacrée, longtemps après avoir été reconnue mariale, des prochaines territoriales.

L'histoire, la petite histoire certes, retiendra ainsi que les quadras de la gauche ont choisi un arc et un tablier sur le Tavignanu, celui d'Altiani, pour franchir le Rubicon qui les sépare désormais de Giacobbi dont ils s'inspirent pourtant pour trancher leur dilemme, celui de la tête de pont. Orsucci et de Gentili formeront un ticket pour l'élection, comme Giacobbi et Guidicelli avant eux. À égalité, et à parité bien sûr, homme-femme, c'est désormais la règle. Et comme la symbolique compte pour l'affichage des médailles, le binôme s'est constitué à quelques mètres seulement du pôle de compétences élevage de l'Odarc, sous le regard complice de son président Jean-Louis Luciani, dont on ignorait que les recherches portassent aussi sur la procréation de l'homo electus.

Pour que cette génération issue de la couveuse d'Altiani prenne corps cependant, il faudra quarante-huit autres noms, suffisamment porteurs de voix et de sens, ce qui n'est pas secondaire, afin de franchir la barre des 7% où, à l'issue du premier tour, s'effectuera la véritable pesée. La gauche, celle de la majorité territoriale et exécutive, est donc en passe de connaître sa première division de cellules, après celle depuis toujours décrétée par les communistes et le front du même camp. Ce ne sera pas la dernière, si l'on en croit les velléités auto-proclamées, Zuccarelli ou Tatti, et les chemins encore incertains parcourus par d'autres, Pieri ou Luccioni. Le diable dans le détail On ne sait si le bâtiment, si les travaux publics connaissent encore la crise dans l'île, mais il ne manque pas de chantiers et de main-d'oeuvre politiques. Après le génie, celui qui lance les ponts, les sapeurs - mais pas sans reproches - sont à l'oeuvre, et au gros oeuvre même. Ils s'attaquent aux fondations du pacte de rassemblement à l'issue du premier tour, et de non agression dans l'intervalle, conclu à Murtoli et sous les auspices du président des Républicains, Nicolas Sarkozy himself, entre José Rossi et Camille de Rocca Serra. Trois maires, trois poids lourds de la droite, en voix d'abord, Natali, Santini et Sindali qui demandent à leur chef de file, le député de Corse-du-Sud, de clarifier sa position dans la perspective d'une union de second tour avec les rossistes. Et agitent toujours le chiffon rouge du blocage du conseil départemental sudiste, de ce qu'ils nomment "coup d'Etat du 2 avril", de la mauvaise manière faite alors à Jean-Jacques Panunzi, et des réparations qui ne sont pas venues, événements sur lesquels les aiguilles du cadran de la droite paraissent s'être figées. Au point qu'on ne sait plus s'il s'agit d'une blessure politique ou, pire, d'une blessure intime, de celles qui ne se referment pas. Sûrement pas d'un détail.

À l'approche de la Santa qui, cette année encore, sera jour férié dans les écoles, il en faudra des prières pour ramener la raison dans tous les camps, et les brebis égarées au troupeau. Dans une actualité politique déjà luxuriante, il n'est pas aisé de suivre toutes les traces. Il y a longtemps que le chemin de Simon Renucci, sa traversée du désert depuis l'échec aux législatives de 2012, est comme d'autres voix... devenu impénétrable. Qu'est donc allé chercher l'ancien maire et député d'Ajaccio aux universités d'été catholiques de la Sainte-Baume qui traitaient, ce week-end, d'une épineuse et urgente question : "Les médias fabriquent-ils l'opinion publique ?". Peut-être aux côtés de Marion Maréchal-Le Pen qui partageait avec lui et d'autres l'affiche politique de ce rassemblement catho, une fraternité de persécution par ces mêmes médias. Il y a avec la jeune élue frontiste des sujets qui valent pourtant le débat et la confrontation entre chrétiens revendiqués : le sort des migrants, des minorités, l'accueil des étrangers, la solidarité envers les plus fragiles, le mariage pour tous même... Et qui renvoient à une question existentielle pour l'église d'aujourd'hui : peut-elle sur ces sujets aussi, encore forger des consciences, fabriquer des valeurs universelles, loin des messages d'exclusion entendus du côté de l'extrême droite. Le détail de la dédiabolisation Conscience et, sans doute, inconscience à être là à l'invitation du diocèse du Var, dans un lieu où la seule présence de Marion Marechal-Le Pen, héritière revendiquée du fondateur - même excommunié par les siens - du Front, rendait illusoire, piégeux voire impossible tout témoignage sur l'engagement politique bien réel et concret d'un chrétien revendiqué, Simon Renucci.

Les ponts sont jetés, les digues sautent aussi pour une église catholique qui, en d'autres temps, a veillé à tenir à distance l'extrême-droite, au moins sa tête, sa hiérarchie, parfois si mal-pensante. Dans le Var, comme ailleurs, les électeurs du front sont devenus légion. C'est bien le problème quand les églises se vident... Faut-il pour autant prendre une part si active à l'entreprise de dédiabolisation du mouvement ? Les digues sautent et cela vaut pareillement avec d'autres bactéries. La xylella, peste verte cette fois, gagne du terrain et de nouvelles espèces en Corse, singulièrement au sud. S'il lui prenait de s'attaquer un jour à la politique, aux jeunes pousses comme aux vieilles branches, elle en ferait du bois mort, privant la Corse d'une partie de son patrimoine naturel, asséchant le cours du débat public, rendant les ponts dérisoires et inutiles. Que nous resterait-il à écrire alors pour prétendre fabriquer, même sans les pompes de l'église, les opinions publiques ?




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Publié le   
 

Archives Corse-Matin

 

A sa tête, le tandem composé d'Emmanuelle de Gentili et Jean-Charles Orsucci avec en soutien immédiat Jean-Louis Luciani. La réunion "secrète" de mardi soir au pont d'Altiani a été décisive. Mais il y a du pain sur la planche

Entre Aleria et Corte, le pont d'Altiani est un petit joyau patrimonial, réputé pour ses arcs de pierres qui enjambent le Tavignano, un vestige de l'ère génoise, qui a de beaux restes, classé au titre des Monuments historiques.

À côté, sa version contemporaine, inaugurée il y a tout juste quatre ans pour permettre aux automobilistes de circuler en toute sécurité dans un paysage magnifique.

Mais il arrive que des lieux, Castirla, Venaco, le Fiumorbu, soient intimement associés à des événements politiques, à des accords qui se sont scellés à ciel ouvert ou dans le plus grand secret.

Et bien justement, au pont d'Altiani, mardi soir, une liste de gauche s'est officiellement dessinée autour de trois élus qui ont pignon sur rue (ou sur rural, en l'occurrence) : Emmanuelle de Gentili, maire-adjoint de Bastia, Jean-Charles Orsucci, maire de Bonifacio et, à ses heures, guide accompagnateur de la ministre de l'Écologie, et Jean-Louis Luciani, membre du Conseil exécutif de Corse (toujours en exercice, lui) et président de l'Odarc.

À travers ce triumvirat, on observera déjà que l'ouverture est circonscrite, pour l'instant en tout cas, à la gauche et que ses membres sont issus de la majorité territoriale de Paul Giacobbi avec lequel les atomes sont devenus plus ou moins crochus.

La présence de Hyacinthe Mattei illustrant cette prise de distance qui n'a pas la même longueur pour tous les intéressés.

On le verra, ce n'est pas tout à fait anecdotique.

 

De Gentili Orsucci sur un pied d'égalité

 

C'était dans l'air depuis un moment mais, cette fois, c'est quasiment sûr, ceux qui nourrissaient l'ambition de constituer une liste à gauche, qui ne sera pas la seule d'ailleurs, ont, semble-t-il, définitivement franchi le pont, c'est le cas de le dire.

Ce qu'ils ignorent, comme tout le monde, c'est le niveau de tirant d'eau qui leur permettra de naviguer sur ce long fleuve électoral qui n'est jamais tranquille. Parfois même, ça s'apparente à une épreuve de canyoning.

Le projet, c'est de construire une équipe homogène de centre-gauche qui souhaite s'inscrire dans la durée et qui veut peser sur les orientations de la Corse. L'idée est noble et l'initiative légitime.

Le premier message que l'on veut faire passer, c'est celui d'un ticket de tête Emmanuelle de Gentili/Jean-Charles Orsucci.

À parité parfaite, sans prédominance affichée de l'un ou de l'autre. Tout à fait louable sur le principe et parfaitement viable dans la conduite d'une campagne électorale.

Seulement voilà. Il faudra bien que la tête de la liste apparaisse clairement au moment du dépôt en préfecture. Et il semblerait que le maire de Bonifacio soit premier au générique du film.

Cette question, qui avait produit quelques tensions, a été tranchée une bonne fois pour toutes l'autre soir au pont d'Altiani, avec la bénédiction de Jean-Louis Luciani qui ne s'est pas formalisé d'être réduit au rôle de simple observateur sur cette petite rivalité personnelle réglée comme une addition élémentaire : un plus un égal un.

C'est la même qu'à droite, sauf que son addition à elle doit préalablement passer par une division.

 

Atteindre la barre des 7 % pour exister

 

Dire qu'il y a de la place dans le paysage politique corse pour une liste de centre-gauche comme celle-là, c'est une évidence pour un électorat en quête de repères depuis un moment.

Maintenant, il faut bien se fixer un objectif. Un peu comme Lavillénie lorsqu'il s'élance sur la piste avec sa perche. Il y a toujours une barre à franchir.

La première, c'est celle de 5 % des suffrages qui donne le droit de fusionner avec d'autres listes entre les deux tours.

Et il y a celle de 7 % voire plus qui permet de se maintenir et d'avoir donc des élus pour, le cas échéant, négocier au troisième tour sa place dans la construction d'une nouvelle majorité.

En Haute-Corse, c'est assez simple. Le PRG s'est effondré, il s'efforce de recoller les morceaux derrière la candidature, qui ne fait désormais plus de doute, de Jean Zuccarelli, mais il y a une partie de l'électorat qui pourrait être tentée d'aller voir ailleurs.

La mission d'Emmanuelle de Gentili consiste à convaincre les élus du PRG en déshérence, soit parce qu'ils rechignent à suivre Jean Zuccarelli ou François Casasoprana, soit parce qu'ils veulent rester fidèles à Paul Giacobbi dont l'éloignement avec le parti est moins idéologique que personnel (son antipathie pour Jean-Michel Baylet qui sera prochainement reconduit à la présidence du PRG lors du congrès statutaire prévu à Montpellier).

En Corse-du-Sud, c'est beaucoup plus compliqué.

La bonne image que renvoient Jean-Charles Orsucci et Jean-Louis Luciani, c'est très bien, mais ce n'est pas ce qui rempli les urnes.

On l'a vu aux dernières élections départementales, la droite est omnipotente sur ce territoire et même ses dissidences qui alimentent régulièrement la chronique stimulent la mobilisation autour de chacun des deux camps rivaux.

Dans ce contexte, faire son "trou" et gagner des suffrages relève de l'exercice de haute voltige.

Mais bon, si on s'arrêtait au premier obstacle, fut-il de la hauteur de la muraille de Chine, on n'irait jamais ni bien loin ni bien haut.

 

L'appel (insistant) du pied à Vanina Pieri

 

Les principaux protagonistes de la liste ne veulent pas laisser traîner les choses en longueur.

Plus ils partiront tôt en campagne et plus vite ils pourront porter leur message d'alternance sur le terrain.

Ils se donnent une dizaine de jours, pas davantage, avant de déclencher une conférence de presse pour présenter les grandes lignes de leur projet et les noms qui composeront, disons, le premier quart de l'équipe destiné d'emblée à frapper l'opinion publique. Evidemment, ils multiplient les contacts dans ce sens.

Ils ont naturellement commencé à "faire leur marché" (l'image n'a rien de péjoratif) en toquant à la porte de Vanina Pieri et, par écho, à celle de Simon Renucci. 

 

 

 

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Publiée le 16/08/2015 par François 

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Via Campagnola : Veille sanitaire

 

Rédigé par Charles Monti le Dimanche 16 Août 2015 à 00:43 | Modifié le Dimanche 16 Août 2015 - 00:45

 

 

La Corse subit depuis plusieurs années des crises sanitaires répétitives (fièvre catarrhale ovine, charançon du palmier, cynips du châtaignier, xylella fastidiosa..) lesquelles sont souvent très impactantes (et les indemnités de l’état dérisoires) pour l'activité agricole. 

La menace que fait peser la bactérie xylella fastidiosa sur l’ensemble des productions végétales insulaires (vignes, agrumes, oliviers, amandes…) et notre flore endémique est là pour nous rappeler que les échanges mondialisés des végétaux devraient s’accompagner d’une politique de biosécurité rigoureuse et renforcée –d’autant plus- quand le territoire concerné est une île. (cf la rigueur de l'Australie, de la GB, de la Nouvelle Zélande...) 

L’état doit mettre en place des moyens suffisants: 

- pour contrôler les entrées de végétaux et des animaux sur notre territoire. (car on peut considérer que le coût de la prévention sera très largement inférieure à la valeur réelle de la perte de biodiversité comme de production d’une plante et/ou d’un animal) 

- pour donner à la recherche insulaire les moyens de travailler sur ces questions de risques sanitaires (végétal et animal) , comme nous l’avions déjà demandé dès 2001 suite à la première épizootie de fco. 

Il se trouve que l’Etat et la CTC ont récemment investi lourdement (plus de 10 millions d’euros) dans la construction de locaux destinés à héberger un pôle agronomique de recherche et développement -Corsic’agropole- dont la vocation est de « contribuer aux enjeux majeurs que constituent l’élaboration et la maîtrise de la qualité des produits issus de l’agriculture, le développement de méthodes de protection des cultures respectueuses de l’environnement et des hommes, la gestion des ressources ainsi que la valorisation des terroirs et des savoir-faire insulaires et méditerranéens. ». les membres fondateurs de ce pôle étant : le CRVI (centre de recherche viti-vinicole insulaire), l’Interbio de Corse, l’AREFLEC (station expérimentale fruits et légumes de Corse) et l’INRA de San Ghjulianu. il en est de même sur la restructuration de la station d’Altiani avec l’ensemble des filières animales. 

Il serait donc pertinent que le binôme etat-région permette la création dans Corsic’agropole et à la station d’Altiani, de cellules d’étude ‘transversales’ composée de ressources dédiées dans une premier temps à l'étude de xylella fastidiosa, mais ayant plus largement vocation à réaliser un travail de veille scientifique sur l’ ensemble des risques sanitaires pour notre île et pour la Méditerranée. il est également essentiel que la préservation de nos espèces endémiques (cépages, arbres, arbustes, plantes, races animales…) soit organisée contre les menaces sanitaires actuelles et à venir. là encore, non dans un souci nombriliste mais avec une volonté affirmée de préservation de la biodiversité pour les générations futures. 

 

 

 

 

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Altiani : "La laine, richesse d'hier et d'aujourd'hui"

 

Rédigé par Joseph Parigi le Vendredi 19 Juin 2015 à 17:45 | Modifié le Vendredi 19 Juin 2015 - 23:30

   

C'est le titre et le thème de l'exposition présentée à Altiani, à la ferme-école de l'ODARC, par la chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Haute-Corse. Cette exposition itinérante est accompagnée d'une valise pédagogique autour de   la laine réalisée par Lana Corsa grâce au Programme européen Medlaine.  

 

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Ce projet est né d'une collaboration transfrontalière entre la Corse, la Sardaigne et la Toscane fondée sur le développement durable et l'innovation. L'objectif est d'ouvrir de nouvelles opportunités pour la filière des laines locales. Medlaine doit permettre de valoriser les productions locales et d'aider à la revitalisation de la filière traditionnelle à travers des produits innovants, issus de la recherche scientifique et des essais expérimentaux. Ainsi on connaît le pouvoir isolant de la laine, une matière première peu coûteuse voire gratuite, puisque, après la tonte, les bergers jettent la laine. Le défi est de trouver de nouvelles opportunités et de nouveaux débouchés commerciaux dans le cadre d'un développement rural durable. Outre les productions textiles, on peut donc envisager la laine corse comme matériau pour la bio construction par exemple. 

L'exposition et la valise pédagogique existent en 3 langues : corse, italien et français.  Ces traductions multilingues permettront une diffusion la plus large possible pour faire  connaître et apprécier cette matière si étonnante, qui accompagne depuis toujours la vie des peuples de nos régions, et qu'il faut aujourd'hui revaloriser. En Corse et depuis plusieurs décennies ce sont les artisans de LANA CORSA qui ont perpétué ce travail de la laine. L'atelier est installé dans le Centre Corse et au-delà de la production assure aussi ce travail de sensibilisation du public. 
Avec Angèle Vescovali et Sandrine Tricon, Agnés Simonpietri porte depuis longtemps cette idée de la valorisation d'une ressource locale et elle définit le sens de ce projet : "Redonner à la laine la valeur qu'elle mérite, la faire connaître et donner aux enfants, à travers la valise pédagogique, l'envie de la travailler et de s'amuser avec, et avec l'exposition itinérante, de faire connaître la laine comme matériaux de valeur, important, qui nous a accompagné depuis des millénaires en Corse et qui peut nous accompagner encore des millénaires." 

La valise et l'exposition seront mises à disposition des écoles et de l'Université mais aussi des associations et des foires qui le souhaitent. 
La méthode de cette valise pédagogique est organisée autour de 4 axes : 
- diversité et adaptation des races de brebis à leur milieu, différenciation des systèmes d'élevage (anciens et modernes) : mise en valeur des différences et des points communs des brebis dans le territoire du programme ; 
-transformation manuelle de la laine : histoire des techniques et traditions autour du filage, du tissage et du tricotage 
-teintures végétales (histoire et méthodes) ; 
-la laine aujourd'hui, nouveaux usages, nouveaux produits. 

Et c'est sans doute à travers ce dernier axe que pourrait s'articuler une réflexion innovante dans la perspective d'une économie rurale moderne capable de tirer de nouvelles richesses d'une  tradition multi-séculaire autour de l'élevage et de la laine.

 

 

 

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Association Ghjuvan Francescu : 400 000 € en 20 ans à l'Institut Paoli-Calmettes

 

Rédigé par Charles Monti le Mardi 26 Mai 2015 à 17:14 | Modifié le Mardi 26 Mai 2015 - 17:4

 

Il est des gestes qui passent inaperçus. Pourtant... Celui récent, un énième de la part de l'association Ghuvan-Francescu d'Altiani à destination de l'Institut Paoli-Calmettes, est de ceux-là. Lors d'un récent passage à l'Institut marseillais, Angèle Barnabei trésorière de l'association a remis, ainsi que le met en exergue l'Institut sur son site internet, un nouveau chèque 30 000€ à Paoli-Calmettes portant ainsi le total de ses dons pour la lutte contre le cancer à 400 000 € en 20 ans. Chapeau !

 

 

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  Le Professeur Patrice Viens, Directeur général de l’Institut Paoli-Calmettes (IPC) a tenu à faire le déplacement : un chèque de 38 000 Euros lui a été remis par Angèle Bernabéi, trésorière de l’association Ghjuvan Francescu d'Altiani, qui soutient la lutte contre le cancer à l’IPC depuis plus de vingt ans. 

 

 Un soutien et une fidélité largement salués par le Pr Viens : « Depuis plus de 20 ans, l’association Ghjuvan-Francescu du village d’Altiani oeuvre énergiquement pour, au travers d’événements sportifs et de manifestations culturelles, collecter des dons afin de financer l’amélioration des soins et la recherche en cancérologie à l’IPC. L’IPC exprime sa très profonde gratitude à l’équipe d’Angèle Bernabéi pour son indéfectible et précieux soutien durant toutes ces années. »  

L’association est née en 1991 après le décès de Ghjuvan Francescu, alors âgé de 20 ans. Depuis, avec le chèque remis récemment, l’association a reversé plus de 400 000 Euros à l’IPC, une somme qui a permis de financer des projets de recherche, des équipements comme un séquenceur de dernière génération ou un écho-endoscope interventionnel, mais aussi l’aménagement d’appartements thérapeutiques, qui sont particulièrement appréciés par les patients vivant loin de Marseille et notamment en Corse.  

Etablissement de référence en cancérologie sur l’arc méditerranéen, l’IPC accueille des patients venant de Corse. L’IPC soutient en outre les structures hospitalières de l’île (le CH de Bastia, le CH de Castellucio et La Miséricorde à Ajaccio) en mettant à disposition ses compétences, grâce à du partage de temps médicaux (deux médecins de l’IPC consultent et prescrivent chaque semaine dans ces structures pour éviter aux patients de se déplacer à Marseille), des consultations dédiées à l’oncogénétique et au risque génétique de cancer et enfin des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) communes par visioconférences. Elément-clé de la qualité et de la sécurité des soins, ces RCP réunissent tous les professionnels amenés à prendre en charge un patient. Enfin, les patients corses bénéficient également des appartements  thérapeutiques lorsque les soins réclament un séjour à Marseille. 

 

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Collectif Xylella : "L'interdiction seule protection efficace"

 

Publié le dimanche 10 mai 2015 à 09h13

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C'est à Altiani, dans les locaux de l'Odarc que les membres du Collectif Xylella Fastidiosa se sont réunis l'autre soir.

Il s'agissait de faire un point sur les derniers cas suspects relevés dans le Nord de l'Italie, et plus précisément à Pescia, à l'Est de Lucca, et de tirer les conséquences des dernières décisions à travers, notamment, l'arrêté préfectoral.

 

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Le combat de Marie-Paule Ottaviani pour sauver fruits et légumes identitaires à Erbajolo

 

(mercredi 21 janvier 2015)

 

 

Docteur en biologie, Marie-Paule Ottaviani a mis entre parenthèses ses recherches pour se consacrer à la sauvegarde des fruits et légumes identitaires. Dressant le constat amer que ces divers produits n'étaient plus connus que de quelques-uns, elle a créé à Erbajolo, en 2013, l'association Un pas en arrière, deux pas en avant.

 

Un intitulé qu'elle explique simplement : « Le pas en arrière évoque la consultation de nos anciens pour garder cette mémoire, et les deux pas en avant pour porter nos connaissances vers le futur et léguer une trace aux nouvelles générations. »L'association rayonne sur trois villages, totalement associés pour cette cause. Outre Erbajolo, Fucicchia et Altiani sont impliqués dans le fonctionnement de l'association.

 

Avec les bénévoles de l'association, Marie-Paule Ottaviani s'est d'abord appuyée sur le travail de recensement mené par notre confrère Pierre-Jean Luccioni, avant d'entamer elle-même ses recherches sur ces fruits et légumes oubliés et qui faisaient la richesse des potagers et vergers en Centre Corse.

 

Ce travail d'inventaire a débuté depuis quelques mois, grâce à une aide financière attribuée par le Gal Centre Corse. À l'issue, un catalogue des diverses variétés de fruits et légumes sera publié et distribué gratuitement à celles et ceux qui le souhaitent.

 

« Mais c'est un peu le parcours du combattant. Il faut faire beaucoup de terrain, et rencontrer les personnes âgées qui ont fait ou qui font encore leurs jardins. La plupart utilisent encore des semis transmis de générations en générations depuis au moins le début du XXe siècle, comme des tomates, des courgettes, des haricots à égrener ou encore des oignons, et plus spécifiquement l'oignon de Venaco ou de Moïta. Forcément, ces légumes ont un aspect et un goût bien particuliers. Et c'est ce qui fait leur richesse », explique Marie-Paule Ottaviani.

 

Le but d'Un pas en arrière, deux pas en avantest de relancer ces productions anciennes et donner la possibilité aux jardiniers d'aujourd'hui d'être indépendants des marchés. « Et moi, je souhaiterais aller au-delà, car j'espère que ces fruits et légumes d'antan se trouveront un jour dans les rayons des épiceries et sur les marchés insulaires. C'est pour cela aussi que nous organisons régulièrement des opérations de troc de graines. Et cela constitue la deuxième mission de l'association », confie Marie-Paule Ottaviani.

 

Stage de greffage le 22 février

 

Le Centre Corse est aussi une réserve de fruits anciens tels que les poires, les pêches, les abricots, les cerises ou les pommes. Une dizaine de variétés de ces dernières ont été retrouvées comme la Giovanina ou la Sant'Antonina, « à Pedilacorte, par exemple, il ne reste qu'un pommier, perdu dans le maquis. Nous avons récupéré des greffons et nous espérons qu'ils donneront ». Ce qui est intéressant également à signaler, c'est que ces arbres sont génétiquement aptes à résister au climat rigoureux de nos montagnes. D'où l'intérêt de les sauvegarder aussi.

 

Justement, l'action de sauvegarde nécessite de savoir prélever des greffons, et de savoir greffer aussi. C'est pour cela que l'association propose un stage avec la venue d'un spécialiste. Stage qui se déroulera à Erbajolo le dimanche 22 février, dès 10 heures.

 

Enfin, la troisième mission de l'association est de transmettre les savoir-faire comme celui de la vannerie. C'est dans ce cadre que Un pas en arrière, deux pas en avant,propose des journées spécifiques à Erbajolo, Altiani et Fucicchia avec les interventions de Gaston Muracciole, entre autre, pour apprendre à tresser le jonc, les rejets de châtaigniers et l'osier.

 

 

 

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  CORSE-MATIN

  
 

De nouveaux départs de feux ont été enregistrés aujourd'hui en Haute-Corse: à Pieve, Olmeta-di-Tuda et Altiani et sur la plaine de Monte.

Sur cette dernière, les pompiers ont dû mettre en place un dispositif de défense au cas où les flammes prendraient la direction d'habitations.

Les soldats du feu sont également toujours à pied d'oeuvre sur le sinistre de Ghisoni. Les pompiers sont sur le qui-vive car du vent fort est annoncé ce mardi.

  

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Corsica Vaccaghji a tenu une assemblée générale dans les locaux de l’Odarc, à Altiani. L’occasion de faire un bilan de la situation financière, et un point sur Corsicarne et la structuration de la filière.

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La marque collective est la première raison d'être de l'association, qui regroupe des éleveurs bovins de toute la Corse. Une assemblée générale s'est tenue dans les locaux de l'Odarc, à Altiani. L'occasion de faire un bilan de la situation financière, et un point sur Corsicarne et la structuration de la filière.

 

Ce rapport financier justement, n'est pas des plus brillants.

 

Sur l'exercice en cours, l'association enregistre une perte d'un peu plus de 6 000 euros, ce qui reste encourageant par rapport à l'exercice 2012 où le déficit s'élevait à 50 000 euros.

 

L'explication : « Le prix des produits et le nombre des cotisations ont augmenté, tandis que les charges ont baissé. »

 

Les subventions également ont diminué. À tel point que Corsica Vaccaghji a dû en trouver de nouvelles, auprès notamment de l'Odarc et du CNE.

 

« France Agrimer subventionne 80 % des dépenses de l'association,détaille-t-on.Ce qui implique qu'une part d'autofinancement est nécessaire. »

 

Cet autofinancement justement, passe par les cotisations des adhérents, par le biais de Corsicarne et par des activités annexes comme la vente de stickers. Malgré tout, Corsica Vaccachji souffre d'un problème de trésorerie, qui constitue en bout de chaîne, un sacré handicap : « Pour régler les factures de 2013, nous avons été contraints de demander cette année un prêt relais. »

 

Une charte stricte pour adhérer à Corsicarne

 

Seule solution pour renflouer la trésorerie : « Améliorer notre autofinancement, peut-être en augmentant les cotisations. » En cette fin 2014, Corsica Vaccaghji n'a toujours pas perçu les aides de 2013. À cause de cela, deux de ses membres ont été forcés de se porter caution à titre personnel, « pour pouvoir boucler le bilan comptable ». 40 000 euros de France Agrimer sont toujours attendus.

 

La race bovine corse fait bien évidemment partie des principales préoccupations de l'association : « Elle a été enregistrée au sein de l'organisme de sélection des races locales à petit effectif en septembre 2013, explique Corinne Coquelle, animatrice, et reconnue officiellement en novembre de la même année. Aujourd'hui, nous avons une quinzaine d'éleveurs qui sont entrés dans le plan de sauvegarde de la race. C'est un petit noyau, mais qui se développe. »

Pour être éleveur-sélectionneur, le candidat doit remplir un certain nombre de critères, dont celui de posséder « une exploitation en montagne et/ou pratiquer la transhumance ». Des critères sévères ont également été mis en place pour tout éleveur désireux de s'engager dans la marque collective Corsicarne : « Les éleveurs doivent adhérer à la charte de bonne pratique d'élevage, précise Corinne Coquelle.C'est le socle de la démarche. Et notre objectif, c'est bien évidemment de faire croître le nombre des adhérents. » Un cahier des charges, véritable « outil commun pour une gestion durable » a déjà été validé.

«Ça avance, résume Corinne Coquelle. C'est une démarche d'ensemble, avec des contrôles en amont et en aval qui, pour l'heure, sont réalisés par des organismes extérieurs. À moyen terme, nous allons mettre en place des contrôles réalisés par nos soins. » Du reste, Corsica Vaccaghji a de nombreux projets qui tous, visent le même but : préserver la race bovine corse.

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mercredi 24 septembre 2014

 

27ème édition du rallye de CORTE CENTRE CORSE

 

 

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Après l'abandon de Nannucci dans l'ES 5, la course a été totalement relancée pour le podium. Au bout du compte Baylac accroche la 3e place, dans la dernière spéciale, derrière Alerini et Luciani

 

Cette 27e édition du rallye de Corte centre Corse a tenu toutes ses promesses hier. Les trois longues spéciales entre Erbajolo et le pont d'Altiani ont tenu en haleine les spectateurs, mais surtout la tension était forte et la bagarre animée entre les divers concurrents prétendants au podium.

Parti en tête, avec 11 secondes d'avance sur Luciani, Paul Alerini mettait la barre très haut dès la 4e ES. Il creusait encore un peu plus l'écart, malgré la bonne volonté de Luciani sur sa Clio qui donnait tout ce qu'il pouvait : « J'ai tenté de prendre tous les risques pour aller chercher Paul. Mais ce n'était pas possible. J'ai donc revu mes ambitions à la baisse et j'ai conduit pour rentrer et maintenir ma deuxième place. Je suis totalement satisfait d'autant que cela faisait plus de deux ans que je ne courrais plus.»

Mais derrière, ça poussait fort, très fort même entre Lefebvre, qui gagnait une place, Baylac, Papi, Nanucci et l'équipage italien Biga-Colombaro. Et l'on notait déjà 3 abandons, celui de Lanfranchi, qui ne prenait pas le départ de l'ES 4, de Vangioni sur une sortie de route et de Gomez.

Nanucci, toujours sur le podium à l'issue de l'ES 4, connaissait quelques ennuis mécaniques. La déception était grande pour le tenant du titre, contraint à l'abandon. Un abandon qui ravivait un peu plus alors la lutte pour le podium. Et Baylac ne laissait pas passer sa chance en signant le troisième temps scratch dans l'ES 5, reléguant à 5 et 6 secondes ses concurrents directs au général à savoir Lefebvre et Papi ! Sauli et Mariani remontaient de trois places, tandis que les filles, Peretti-Masson, poursuivaient tranquillement leur ascension au général en passant de la 26e place samedi soir, à la 21e.

La sixième et dernière épreuve spéciale de ce rallye s'annonçait donc décisive. Assurés déjà du podium, Alerini et Luciani se contentaient d'assurer. Mais tout était à faire pour Baylac, Papi et Lefebvre. Sur sa Clio Sport, Papi parvenait à signer le 2e temps. Mais cela ne lui suffisait pas pour monter sur le podium. Le 3e temps de Baylac devant Lefebvre lui permettait d'accrocher la troisième place : « Le rallye a été très long et c'est vrai qu'avec l'expérience il faut avoir une voiture fiable. On s'est bien bagarré avec Papi et Lefebvre. On a modifié quelques réglages avant la 5e spéciale. La voiture était mieux et je suis content d'être sur le podium. Espérons qu'il y en ait d'autres ».

Et sur la ligne d'arrivée, Paul Alerini disait sa joie et sa satisfaction d'inscrire son nom au palmarès du rallye de Corte centre Corse : « Cette deuxième journée était plus favorable à ma voiture. Mais c'était stressant de gérer sur la dernière spéciale. Pourtant on a eu quelques soucis avec le moteur qui crachait de l'huile toute la matinée. On avait peur qu'il ne tienne pas. Finalement, grâce à mon merveilleux team on est allé au bout. C'est parfait. »

Quant aux dames, Myriam Peretti et Elodie Masson, elles réalisaient un super final en grignotant encore deux places pour finir 19e du général !


 

Classements

Général
1. Alerini-Raffaelli, 1h 33'04,4 (Clio)
2. Luciani-Simonpieri, à 49,4 (Clio)
3. Baylac-Mela (Clio) à 2'09,9
4.Papi-Perrin (Clio RS), à 2'16,3
5. Lefebvre- De Castelli (EVO 8) à 2'18,8
6. Biga-Colombaro (BMW M3), à 4'05,7
7. Sauli-Struffi (Clio) à 4'17,1
8. Valdrichi-Saulnier (Clio) à 4'29,4
9. Broque-Stefanaggi (106 S16) à 4'53,7
10. Mariani-Caniffi (C2) à 5'05,4
11. Meuriot-Leonetti (Clio) à 5'15,1
12. Murati-Volpei, (BMW) à 5'34,8
13. Maestracci-Casanova (C2) à 5'35,3
14. Casanova-Fabregues (306 XSI) à 5'59,8
15. Filippi-Mizael (Mégane RS) à 6'01,8
16. Moretti-Boy (DS 3) à 6'10,2
17. Micheli-Bourgeois Simonpieri (C4) à 6'14,2
18. Agostini-Francisci (206 RC) à 7'21,5
19. Peretti-Masson (106) à 7'29,9
20. Vannucci-Collinet, (106) à 7'33,1
21. Cardi-Marsicano (Civic) à 7'37,8
22. Giovannoni-Groulier (205 GTI) à 7'39,7
23. Finidori-Romani (Clio) à 9'22,8
24. Mattei-Helm (BMW 318) à 9'39,0
25. Leoncini-Ottaviani (206 XS) à 10'09,4
26. Gros-Note (106 S16) à 10'21,4
27. Mariini-Esposito (106 S16) à 11'40,3
28. Salini-Buffa (106 S16) à 11'45
29. Corti-Pasqualini (Impreza) à 12'04,3
30. Ristori-Miodini (106 S16) à 12'32,6
31. Vien-Piredda (205 GTI) à 16'04,1
32. Massimi-Rochas (106 Rallye) à 16'33,6
33. Spinetti-Spinetti (206 XS) à 17'55,7
34.Sodini-Aragni (205 GTI) à 20'38,1
35. Trombi-Bourgeois (106) à 22'35,8
36. Ponsot-Garcia (106) à 25'24,8
37. Boudinet-Doppler (106 Rallye) à 27'01,9
38. Gouirand-Darra (AX Sport) à 28'19,0
39. Bernous-Gomez (Saxo VTS) à 41'51,5.

 

Spéciales

ES 4 : Erbajolo-Pont d'Altiani
1. Alerini-Raffaelli, 16'02,3
2. Luciani-Simonpieri, à 11,3
3. Lefebvre-De Castelli, à 25,7
4. Baylac-Mela, à 16'36,9
5. Papi-Perrin, à 16'44,4
6. Nannucci-Goia, à 16'51,7
7. Sauli-Struffi, à 16'52,1
8. Mariani-Caniffi, à 16'52,5
9. Valdrichi-Saulnier, à 17'02,5
10. Biga-Colombaro, à 17'06,2.

ES 5 : Erbajolo-Pont d'Altiani
1. Alerini-Raffaelli, 16'08,4
2. Luciani-Simonpieri, à 6'14,7
3. Baylac-Mela, à 16'26,7
4. Lefebvre-De Castelli, à 16'29,1
5. Papi-Perrin, à 16'29,6
6. Sauli-Struffi, à 16'45,3
7. Valdrichi-Saulnier, à 16'50,7
8. Biga-Colombaro, à 16'51,9
9. Moretti-Boy, à 16'52,6
10. Murati-Volpei, à 16'54,6.

ES 6 : Erbajolo-Pont d'Altiani
1. Alerini-Raffaelli, 16'22,1
2. Papi-Perrin, à 16'27,8
3. Baylac-Mela, à 16'33,3
4. Lefebvre-De Castelli, à 16'36,4
5. Luciani-Simonpieri, à 16'36,7
6. Sauli-Struffi, à 16'51,9
7. Biga-Colombaro, à 16'55,9
8. Moretti-Boy, à 16'58,4
9. Mariani-Caniffi, à 17'00,8
10. Broquet-Stefanaggi, à 17'03,8.

 

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- CORSE-MATIN  Août 2014 -

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AOC-AOP Miel de Corse : Bilan 2013 en demi-teinte

 

Rédigé par Charles Monti le Jeudi 17 Juillet 2014 à 11:40 | Modifié le Vendredi 18 Juillet 2014 - 00:48

   A l’occasion de l’assemblée générale du syndicat, les apiculteurs bénéficiant de l’AOC-AOP Miel de Corse - Mele di Corsica ont exprimé leurs inquiétudes face à la baisse de production de miel 2013.

Les nouveaux locaux du pôle de compétences d’Altiani ont accueillis récemment, une quarantaine de participants, apiculteurs et institutionnels, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle du Syndicat AOC/AOP Miel de Corse-Mele di Corsica. Un ’intérêt porté à la filière apicole en Corse apprécie, comme il convient, par le syndicat. 

A cette occasion, les différentes actions menées en 2013, et qui se poursuivent en 2014, ont été passées en revue.  Ellkes vont, on le sait, de la coordination à la promotion du produit en passant par l’appui technique, la sélection ou encore les expérimentations sur les miels de Corse qui présentent des avancées. Le nombre d’installation annuel montre l’attractivité du métier, l’apiculture étant la deuxième filière la plus dynamique sur l’île en termes d’installation. La production a également été un des sujets importants abordés à cette occasion.  


L’inquiétude de la profession  

Le bilan de l’année 2013 a révélé une diminution de la production de 20% entre 2012 (330 tonnes) et 2013 (270 tonnes), alors que le nombre de ruches et d’apiculteurs augmentent : une situation inquiétante selon les professionnels.  

Cette baisse constitue un phénomène préoccupant pour l’ensemble de la profession :  

hormis les répercussions sur la survie des exploitations actuelles, ce sont également les conditions d’installation des jeunes générations qui sont en question.  

En effet, face au caractère aléatoire de la production, les apiculteurs sont contraints de développer un savoir-faire de plus en plus technique et une gestion du cheptel plus pointue qu’auparavant.  

Les professionnels associent cette baisse, entre autres, au changement climatique qui bouleverse à la fois les floraisons et le travail des colonies d’abeilles. La conduite des ruches devenant de plus en plus complexe pour les apiculteurs.  


Les perspectives 2014 en milieu d’année  

Concernant 2014, la production des miels de Printemps et de Maquis de Printemps s‘annonce d’ores et déjà faible et la fraîcheur de ces derniers jours a interrompu la miellée de miel de Châtaigneraie. De plus, la forte progression des zones de châtaigneraies touchées par le Cynips aggrave encore cette situation.  

Cependant les apiculteurs en AOC-AOP Miel de Corse mettent tout en oeuvre pour approvisionner correctement les différents points de vente de l’île.  
L’AOC-AOP Miel de Corse-Mele di Corsica est à ce jour la plus importante production de miel sous Appellation d’Origine en France. 

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 Tentative d’attentat contre les locaux de l’ILOC à Altiani

 

11 décembre 2013 dans STAMPA NUSTRALE 

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(Michaël Andreani – Alta Frequenza)

 

Tentative d’attentat contre les locaux de l’ILOC, l’Interprofession Laitière Ovine et Caprine Corse, situé à Altiani (Haute-Corse).

Une petite charge explosive, qui n’a donc pas fonctionné, a en effet été découverte ce matin (mardi). Des inscriptions auraient également été relevées sur les lieux. L’enquête a été confiée à la gendarmerie.

28 actions/Attentats ou tentative depuis le début de l’Année 2013 (aucune revendication politique)

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Qui peut prendre la responsabilité de déstabiliser l’Ilocc ?

 

Rédigé par Charles Monti le Mercredi 11 Décembre 2013 à 21:47 | Modifié le Jeudi 12 Décembre 2013 - 09:56

   

" L’ILOCC n’est la propriété de personne. L’Interprofession appartient à tous les acteurs de la filière Ovine et Caprine et œuvre dans l’intérêt général avec des partenaires de premier plan comme les 3 Chambres d’Agriculture, l’ODARC, l’Office de l’Environnement, l’OS corse, l’OEHC, l’INRA, les Associations Fromagères, les Syndicats…" C'est ces termes que L'Ilocc commente l'action menée mardi à Altiani contre ses locaux.

   

"L’Interprofession travaille à l’augmentation de la production de lait, à la restructuration des exploitations, à l’appui technique aux éleveurs et à leur accompagnement.Grâce au travail de tous, nous avons relancé l’AOC Brocciu, soutenu l’aide au lait de montagne, mis en place un plan machine à traire, initié des négociations sur le prix de l’eau,  obtenu des aides spécifiques à l’investissement, travaillé à l’aménagement foncier, entamé des négociations avec les GMS… et aussi et tout au long de l’année construit des Référentiels Techniques éditant des documents qui permettent des repères techniques et financiers sur les exploitations ainsi que nous avons édité et distribué un Guide des Bonnes Pratiques… Culturelle, identitaire, la production laitière et le pastoralisme font partie intégrante du  patrimoine collectif de la Corse .C’est pourquoi le Président de l’ILOCC dont les locaux ont subi un nouvel attentat dans la nuit du 9 décembre condamne fermement cette tentative de déstabilisation del’Interprofession et apporte son soutien plein et entier aux salariés totalement investis dans leur travail et qui accomplissent leurs missions avec le sérieux et la compétence indispensables au développement de cette filière. A l’heure où la fièvre catarrhale décime nos troupeaux et appauvrit les éleveurs, à l’heure où nous avons besoin de soutien et de conseils, de technicité et d’engagement, de réalisme et de construction, on peut se demander QUI peut prendre la responsabilité de déstabiliser une interprofession agissant dans l’intérêt général et dans quel but ? Quoi qu’il en soit l’ILOCC et déjà en ordre de marche, prête à poursuivre son travail, à honorer ses missions dans l’intérêt de la Filière et de tous ses acteurs, sans distinction."

 

  
 
 

Les services de gendarmerie de Corte ont constaté, ce jeudi matin, à proximité du pont d'Altiani, à une quinzaine de kilomètres de Corte, la mort par balles de trois vaches. Des étuis d'arme de chasse ont été découverts près des cadavres qui gisaient en bordure de la RN 200. La société Equarri Corse a procédé au retrait des bovins abattus de la voie publique dans l'après-midi.

 

  Publié le vendredi 13 septembre 2013 - CORSE-MATIN -
 

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56ème Tour de Corse - Spéciales Erbaghjolu-Pont d'Altiani -

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Voir vidéos dans la galerie.

 

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Accident dans la spéciale d'Altiani : 2 blessés.

 

- Corse-Matin du 18 mai 2013 -

 

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Passage à Altiani des deux spéciales du 56ème Tour de Corse

 

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Plaquette de la CTC et de l'ERC

 

- le vendredi 17 mai 2013 -

 

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- Mensuel CORSICA de mai 2013 -

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Corse-Matin: le 05/04/2013-

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Vols d'agnelles à Altiani: un préjudice pour toute la filière.

 

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 Les 42 agnelles dérobées à la station expérimentale d'élevage d'Altiani étaient des bêtes sélectionnées pour la reproduction de la race. Elles finiront très probablement sur une table de réveillon.José Martinetti

  

Mathias Costanzo n'est même pas en colère. Juste profondément écœuré. Et il l'avoue d'emblée, comme toute son équipe, il a pris un sacré coup au moral. Quarante-huit heures après le vol de 44 agnelles à la station expérimentale d'élevage d'Altiani, il ne parvient pas à relativiser les faits. Et en dehors du préjudice matériel, il a le sentiment que l'on a dépossédé le centre d'une grande partie de son outil. Et surtout du fruit de son travail. « C'est un peu comme si on nous privait de 30 ans de génétique. Ces agnelles, issues d'inséminations artificielles avec des béliers sélectionnés, c'est un peu l'avenir de la brebis corse. C'est donc à toute la filière que ce vol porte préjudice ! »,constate-t-il amèrement.Car les 42 bêtes dérobées, qui venaient tout juste d'être enlevées à leur mère, auraient dû rester sur place. Y grandir et être un jour à leur tourdevenir mères de béliers. « Tous les ans, nous conservons une partie des bêtes pour renouveler le troupeau. Les autres sont vendues au centre de sélection ovine corse, l'UPRA. Nous devions leur en céder 22, nous sommes obligés de les garder pour compenser la perte. Et d'en acheter d'autres. Ce qui va perturber tout le système. Et pénaliser les bergers au bout de la chaîne ! »

 

Un acte crapuleux

 Pour Mathias Costanzo, les auteurs du larcin ne sont pas forcément conscients des conséquences de leur geste. Un « acte crapuleux » selon lui, pour des motifs essentiellement mercantiles.« Vu la période, on sait très bien où les agnelles vont finir. Sur les étals de bouchers peu scrupuleux sur la provenance ou chez des particuliers peu regardants. Là encore, c'est un manque à gagner pour les éleveurs du coin. Et ceux qui ont fait ça le sait bien ! »

 Car si le responsable de la station d'Altiani se refuse à accuser quiconque, il est formel : le vol a été commis par des personnes qui connaissent bien les bêtes. Le mode opératoire - faire un couloir avec des barrières pour sortir les agnelles du parc - est révélateur. Et si le préjudice moral est lourd pour Mathias Costanzo et son équipe, le bénéfice financier pour les auteurs est de l'ordre de 2 000 à 4 000 e.

 « C'est ce qui m'écœure le plus. C'est un acte facile, un geste de voleurs de poules ! On nous a déjà dérobé du matériel, un tracteur notamment. Mais, des animaux, c'est la première fois à ma connaissance depuis que la station existe. C'est laid, car il y a ici des gens qui se relaient 365 jours par an, qui s'investissent à fond pour l'avenir des filières. Et pour celui des bergers qui sont notre identité ! »,conclut Mathias Costanzo. Le responsable de la station d'Altiani a déposé plainte à la gendarmerie de Venaco. Mais, même si l'enquête venait à aboutir, pour lui, le mal est fait. Au-delà du vol de 42 agnelles et du préjudice qui en découle, cet acte marque la perte de repères d'une société qui se revendique du monde paysan. Mais qui n'hésite pas à en bafouer les valeurs pour des raisons essentiellement vénales.

  

- 19 décembre 2012 -

 

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Passage du Rallye Corte-Centre Corse, ce dimanche 23 septembre, à Altiani.

La journée se décomposait en 3 éditions spéciales.

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- Corse-Matin du lundi 24 septembre 2012 -

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Lancement d'un mensuel, Paroles de Corse, pour "une autre image de la Corse"

 

Paroles de Corse, un mensuel d'information générale se voulant le reflet de "la Corse positive, loin des clichés et des idées reçues", sortira dans les kiosques de l'île et sur internet, a annoncé à Ajaccio son directeur, Jérôme Paoli, originaire d' Altiani où il possède toujours une maison.

  

Sous-titré "Une autre image de la Corse", ce magazine de 40 pages au tirage initial de 10.000 exemplaires, veut "donner la parole à ceux qui innovent, créent, s'impliquent dans de multiples domaines", selon M. Jérôme Paoli, ancien de Canal+ et directeur de la radio privée Corsica Radio et de l'institut de sondages Opinion of Corsica. 

 

Ainsi, "bannissant les sempiternels clichés, mais soulignant son particularisme", Paroles de Corse proposera des entretiens avec des entrepreneurs, des élus, des intellectuels, des artistes et autres représentants de la société civile, a annoncé le rédacteur en chef, Jean Poletti. 

jerome-paoli.jpgJérôme Paoli 

Un sondage sera publié chaque mois, de même qu'un grand dossier. Le premier numéro présente une étude sur l'utilité ou non de la diaspora et un dossier intitulé "la Corse se débloque", consacré à l'ouverture de l'île au monde. 

 

Le magazine présentera tous les six mois un baromètre des personnalités politiques insulaires. 

 Vendu 3 euros, Paroles de Corse est aussi diffusé sur internet (www.parolesdecorse.com). 

  

- 26 Juin 2012 -

 

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55ème Edition de l'IRC.

 

 

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- Corse-Matin du 12 mars 2012 -

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Corse-Matin - 1 janvier 2012 -

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Corse-Matin - 19 septembre 2011 -

 

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 - 12 juillet 2011 - CORSE-MATIN -

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54 ème RALLYE DE CORSE

 

 

 

 

14 mai 2011 - CORSE-MATIN -

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Résultat des élections Régionales 2010

 

                                  Nombre                 % Inscrits                 % Votants

 Inscrits                       120

 Abstentions                  31                        25,83

 Votants                        89                        74,17

 Blancs ou nuls                2                          1,67                      2,25

 Exprimés                      87                        72,50                    97,75

 

Liste conduite par                                 Voix                          % Exprimés

M. Jean-Guy TALAMONI (LREG)                6                                6,90

M. Camille DE ROCCA SERRA (LMAJ)       15                              17,24

M. Gilles SIMEONI (LREG)                         9                             10,34

M. Paul GIACOBBI (LUG)                         57                             65,52

 

RAPPEL DES RESULTATS DU 1ER TOUR*

 

                               Nombre                  % Inscrits                 % Votants

 Inscrits                     120

 Abstentions                39                        32,50

 Votants                      81                        67,50

 Blancs ou nuls              1                         0,83                        1,23

 Exprimés                    80                       66,67                       98,77

 

Liste conduite par                                Voix                             %Exprimés

M. Dominique BUCCHINI (LCOP)               5                                  6,25

M. Jean-François BATTINI (LAUT)            0                                  0,00

M. Jean-Guy TALAMONI (LREG)                6                                  7,50

M. Jean TOMA (LCMD)                             0                                  0,00

M. Emile ZUCCARELLI (LDVG)                 11                                13,75

M. Jean-François BACCARELLI (LAUT)      0                                  0,00

M. Simon RENUCCI (LDVG)                       0                                   0,00

M. Camille DE ROCCA SERRA (LMAJ)         8                                 10,00

M. Antoine CARDI (LFN)                           0                                   0,00

M. Gilles SIMEONI (LREG)                         5                                   6,25

M. Paul GIACOBBI (LDVG)                      45                                  56,25

 

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CORSE-MATIN -

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EXPOSITION ET CONFERENCE ARCHEOLOGIQUES

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8 avril - 8 mai 2009

 

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 26 octobre 2006 - CORSE-MATIN -

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                                     11 mai 2005 - CORSE-MATIN -

 

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                                                                                       1 juin 2005 - CORSE-MATIN -

 

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                                                                                                  21 avril 2005 - CORSE-MATIN -

 

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                                                                                                     2005 - CORSE-MATIN -

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                                                                                           26 novembre 2004 - CORSE-MATIN -

 

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7 septembre 2004 - CORSE-MATIN -

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27 août 2004 - CORSE-MATIN

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19 août 2004 - CORSE-MATIN -

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17 août 2004 - CORSE-MATIN -

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 16 août 2004 - CORSE-MATIN -

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26 juillet 2004 - CORSE-MATIN -

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13 juillet 2004 - CORSE-MATIN -

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22 juin 2004 - CORSE-MATIN -

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      Avril 2004 - CORSE-MATIN -

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Mars 2004 

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26 février 2004 - CORSE-MATIN -

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13 février 2004 - CORSE-MATIN -

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2004 - CORSE-MATIN

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30 décembre 2003 - CORSE-MATIN -

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24 décembre 2003 - CORSE-MATIN -

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18 août 2003 - CORSE-MATIN -

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23 mai 2003 - CORSE-MATIN -

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28 mars 2003 - CORSE-MATIN -

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18 janvier 2003 - CORSE-MATIN -

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 11 novembre 2002

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13 septembre 2002 - CORSE-MATIN -

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7 septembre 2002 - CORSE-MATIN -

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2 septembre 2002 - CORSE-MATIN -

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9 août 2002 - CORSE-MATIN -

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6 août 2002 - CORSE-MATIN -

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2002 - CORSE- MATIN -

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2002 - CORSE-MATIN -

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29 mai 2002 - CORSE-MATIN -

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Mai 2002 - Arritti -

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2002 - CORSE-MATIN -

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2002 - CORSE-MATIN -

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17 mai 2002 - CORSE-MATIN -

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20 avril 2002 - ARRITTI -

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08 février 2002 - CORSE-MATIN -

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24 janvier 2001 - CORSE-MATIN -

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18 janvier 2002 - CORSE-MATIN -

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2 janvier 2002 - CORSE-MATIN -

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2001 - CORSE-MATIN -

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19 novembre 2001 - CORSE-MATIN -

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25 septembre 2001 - CORSE-MATIN -

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15 septembre 2001 - CORSE-MATIN -

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10 septembre 2001 - CORSE-MATIN -

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18 août 2001 - CORSE-MATIN -

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6 août 2001 - CORSE-MATIN -

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2001 - CORSE-MATIN -

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31 juillet 2001 - CORSE-MATIN -

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30 juillet 2001 - CORSE-MATIN -

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29 juillet 2001 - CORSE-MATIN -

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18 juin 2001 - CORSE-MATIN -

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9 juin 2001 - CORSE-MATIN -

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Mars 2001 - site web -

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3 mars 2001 - CORSE-MATIN -

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2 mars 2001 - CORSE-MATIN -

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1 mars 2001 - CORSE-MATIN -

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23 octobre 2000 - CORSE-MATIN -

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19 septembre 2000 - site web -

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2000 - CORSE-MATIN -

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Juin 1997 - CORSE-MATIN -

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1996 - CORSE-MATIN -

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9 décembre 1979 - CORSE-MATIN 

 

 

                                                                                                                                               ##########

 

19 août 1974 - CORSE-MATIN -

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